Réputation surfaite

[Gelco]

DRC

[soucar]

Étant relativement nouveau dans le domaine du vin, je suis ce thread avec beaucoup d'attention. Malheureusement, j'ai lu à quelques reprises le Mas La Plana... J'ai quand même investi quelques $$$ pour garnir mon cellier de bouteilles de 2003 et 2004. J'espère que mon expérience avec ce vin sera meilleure que la vôtre...

Ne t'en fais pas trop...
Le Mas La Plana... c'est comme le Moulin Touchais... il y a des détracteurs.. des inconditionnels... et des malchanceus à répétitions... Mais pour le prix....

[BABY DUCK]

Je ne vais pas faire l'unanimité, mais pour moi c'est le Mas La Plana...avait acheté des tonnes de 88, 89 94, 95...déception par dessus déception !

Tout a fait d'accord avec toi, après avoir gouté plusieurs millésimes, décu à tous les coups.

[Phil.C]

Étant relativement nouveau dans le domaine du vin, je suis ce thread avec beaucoup d'attention. Malheureusement, j'ai lu à quelques reprises le Mas La Plana... J'ai quand même investi quelques $$$ pour garnir mon cellier de bouteilles de 2003 et 2004. J'espère que mon expérience avec ce vin sera meilleure que la vôtre...

Soit patient et aie la foi....


En bas de $50 c'est un très bon vin et pour longtemps, à mon avis!

[walla_wallou]

De mon côté aussi, le Mas La Plana m'a déçu à de multiples reprises, sauf à une seule occasion, un 94 que j'avais trouvé correct. Mais je me suis toujours dit que mes goûts étaient probablement différents de ceux qui aiment ce vin, sans me dire que la réputation du vin était surfaite.

Je m'excuse mais je ne suis pas d'accord avec le principe de réputation surfaite surtout dans le cas d'un vin qui possède cette réputation depuis quelques dizaines d'année.

Je pense qu'on confond souvent le concept de goût personnel avec celui de vérité absolu. Ce que j'adore de ce site c'est qu'il y a tant d'opinions différentes que ça me donne le goût d'essayer de nouveaux vins, que j'aurais jamais essayé autrement. Ce que je déteste de ce site, ce sont les fils de discussion qui apparaissent à l'occasion et qui tournent autour de : j'ai raison, tu as tort et vice versa. Je me lasse et je passe à autre chose.

J'aime un vin, ou je l'aime pas, that's it, that's all. Quelqu'un d'autre peut aimer le même vin, un autre pas, so what? Une fois qu'on sait ce qu'on aime, on a juste à aller acheter et boire ce qu'on aime... (et ce, peut-être en se gardant une petite ouverture pour revisiter de temps en temps un vin qu'on pense ne pas aimer, des fois que notre goût aurait changé, car ça aussi ça arrive souvent.)

[pango]

Moulin Touchais bu quatre à cinq fois

Je seconde!!!

[vinapat]

Je n'ai évidemment pas goûté à tout les 1GCC, pas plus qu'à tout ces gros canons de ce monde. Mais j'aurais tendance à croire que dès qu'on paie 200-300$ et +, on accumule les déceptions (à moins que les $$ ne soient absolument pas un problème!). La plupart du temps que j'ai bu des vins très dispendieux, j'ai été décu. Un Cheval blanc à 1000$ !!! ou un Latour à 800$ !!! Je ne sais pas si c'est la réputation qui soit surfaite, ou le prix ?
Est-ce qu'un vin est bon à 300$ ? J'ose espérer. Est-ce décevant ? Surement, compte tenu du prix.

Y'a aussi des 3 ou 4 GCC que je mettrais dans la liste de réputation surfaite:
Cos Labory
Rauzan Gassie
Brane Cantenac ne m'avait pas impressionné non plus
Léoville Las Cases...(2GCC)

Aussi, je crois que ca devient surfait dès que le top 100 de WS sort. On s'arrache les 5 premiers (2-3 premiers) à gros prix. On voit rapidement l'effet spéculation sur les prix aux États-Unis... (Clos des papes à 200-300$ !)

[OpusOne]

Je tiens à ajouter pour ma part que Beaucastel me semble surfait pour le moment, c'est donc dire que plus tard cet avis puisse être modifié par de nouvelles expériences plus intéressantes que les premières. On verra bien. En aucun cas, je ne conteste sa réputation au plan mondial, elle semble pleinement méritée, mais pour MOI et mes goûts personnels ce vin fut une pure déception à 2 reprises dans 2 contextes différents.

Opusone

[Musigny]

La perception de la qualité d'un vin provient surtout de ses propres goûts qui évoluent année après année. Combien d'entre nous ont été enchantés par un vin dans ses premières armes de dégustateur et qui ne l'apprécie plus après quelques années de pratique.

Ne pas oublier que dans bien des régions les niveaux qualitatifs se sont élevés et la compétition fait rage. Pourquoi Beaucastel a une réputation de ce niveau......Dans les années 80 ils étaient pas aussi nombreux à produire des vins de haute qualité.

Quand à Beaucastel que je respecte énormement, les vins m'ont jamais impressionné même s'ils sont bons. Le Mourvèdre c'est bon pour Bandol! A chacun ses racines, à chacun son terroir!

Quand à Clos des Papes,il représente l'archétype même du Grand Chateauneuf. Il est considéré cher mais êtes vous bien certain qu'il s'agit du producteur?? Une des plus grosses émotions a été un Clos des Papes 1990 bu il y a 2 ans. Les personnes présentes ont été tant émues ce soir là qu'ils avaient oublié qu'on avait dégusté un Puligny Les Clavoillons 2002 de Domaine Leflaive, un Coche Dury Meursault Les Caillerets 2002, Un Côte Brune de chez Jamet....et il était le vin (de très loinà le moins cher du repas).

[ludwig]

Quand à Beaucastel que je respecte énormement, les vins m'ont jamais impressionné même s'ils sont bons. Le Mourvèdre c'est bon pour Bandol! A chacun ses racines, à chacun son terroir!

Ben voyons, le Mourvèdre c'est pour le vin espagnol, son vrai terroir!

[BAES]

Quand à Beaucastel que je respecte énormement, les vins m'ont jamais impressionné même s'ils sont bons. Le Mourvèdre c'est bon pour Bandol! A chacun ses racines, à chacun son terroir!


Pas tout a fait d'accord. Il n'y a pas qu'à Bandol que le mourvèdre est bon. Le terroir de Chateauneuf a toujours produit du Mourvèdre, même si on le retrouve aujourdh'ui un peu moins dans les cuvées. Chez Beaucastel, cuvée classique, on utilise les treize cépages autorisés sur l'appellation avec principalement 30 % grenache, 30 % mourvèdre, 10 % syrah..... Cela mérite d'être souligné car Beaucastel, reste un des derniers producteurs à faire ainsi.

Après, effectivement tout est question de goût.

Si l'on reste sur les vins surfaits dans la région, je pencherais plutôt sur le Chateauneuf du Domaine de la Mordorée cuvée "plume du peintre". Bon, mais beaucoup trop cher !!

Philippe.

[Musigny]

BAES, tu as accroché au bon MKG de beaucastel!!!! Je te garantis le coup des 13 cépages çà aide beaucoup dans la communication. La MKG a du bon. C'est une critique mais un avis personnel. Je reconnais que Beaucastel font d'excellents vins même s'ils ne correspondent pas à mes attentes.

Je lance la question: pourquoi à ton avis il y a si peu de Mourvèdre en Rhône?

[pango]

BAES, tu as accroché au bon MKG de beaucastel!!!! Je te garantis le coup des 13 cépages çà aide beaucoup dans la communication.

Le 13 cépages est un mythe, il y en a 14!!! Ceci dit, Lud wig a raison. Le "vrai terroir" du mourvèdre est l'Espagne.

[Musigny]

ça m'interresse si vous avez des infos sur le Mourvèdre et l'Espagne, surtout ur l'origine et les terroirs!

[pango]

ça m'interresse si vous avez des infos sur le Mourvèdre et l'Espagne, surtout ur l'origine et les terroirs!

J'ai fais quelques recherches, j'aime bien retourner dans les vieux livres pour comprendre l'historique des cépages.

Je n'ai pas énormément d'information. Voilà ce que je peux te dire à ce sujet:

L'origine serait l'Espagne probablement les villages de Murviedro (proche de Mourvèdre, non?) et de Mataro près de Valence. Il est présent en Provence depuis le 16e siècle. Avant l'invasion phylloxérique, il était le cépage dominant en Provence. À partir du début du 20e siècle, il est délaissé pour des cépages plus productifs (ex: Carignan, Aramon, etc.). Dans toute la Provence, il restait environ 600 hectares en production à la fin des années 1950. La superficie a graduellement augmenté pour atteindre plus de 7 000 hectares en 1999.

Finalement dans de vieux livres d'ampélographie comme celui du comte d'Odart (1845) ou l'histoire des vins modernes (1860) de Cyrus Redding, le nom Mataro est utilisé, et ce, même en Provence (Hautes-Pyrénées).

L'orthographe Mourvèdre semble également récent. Au 19e siècle, on écrivait : MOURVEDÉ, MOURVEDON, MOURVÉS, MOURVEGUÉ.