La SAQ égratignée par un billet à gratter
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La SAQ égratignée par un billet à gratter
la fin des gratteux...??
La SAQ égratignée par un billet à gratter
Denis Lessard
La Presse
Québec
Une malédiction semble avoir frappé la Société des alcools du Québec. Au moment où le gouvernement Charest pensait avoir stabilisé l'organisme, mis sur la sellette depuis des mois, la présidente du conseil par intérim, Me Michèle Thivierge, doit démissionner de son poste aujourd'hui, à la suite d'un incident concernant des billets de réduction à gratter.
Elle a confirmé hier soir faire l'objet d'une plainte à l'étude par le «comité d'éthique» de la société d'État.
Me Thivierge, ex-membre du Conseil des gouverneurs du conseil de l'unité canadienne, assumait, par intérim, la présidence du conseil de la SAQ depuis février. Elle y a remplacé Raymond Boucher, organisateur de la campagne électorale du PLQ en 2003, qui a démissionné pour mettre fin à la crise médiatique qui secouait la SAQ depuis le début de l'année.
De sources gouvernementales, La Presse a appris que la Société des alcools doit annoncer, aujourd'hui, le départ de Me Thivierge, nommée membre du conseil de la société par le gouvernement Charest en 2005.
Comme présidente par intérim, elle sera remplacée par son successeur, choisi hier par le Conseil des ministres, une nomination qui, contrairement à la tradition, n'a pas été annoncée le jour même.
Me Thivierge quitte non seulement la présidence du conseil, mais aussi son poste d'administrateur, a confirmé hier à La Presse une source gouvernementale, ébahie d'apprendre que le départ de l'avocate de Québec avait déjà filtré.
Selon les informations obtenues, Me Thivierge aurait eu un comportement plutôt discutable lors d'un récent passage dans une succursale de la Société des alcools.
Avec plusieurs centaines de dollars d'emplettes, l'avocate s'était offusquée parce que les deux «gratteux» qu'on lui avait offerts à la caisse - une promotion offerte à tous les clients - ne lui accordaient que 10% de rabais.
Après avoir souligné qu'elle était «la présidente de la SAQ», elle s'est approprié un troisième «gratteux», un privilège qui n'est pas prévu par le règlement. Ce troisième billet lui accordait finalement une réduction plus importante, 20%, jugée, cette fois, satisfaisante.
La responsable de la succursale a bien vite signalé l'événement au siège social de Montréal.
«Plainte» devant le «comité d'éthique»
«Je n'ai pas eu de comportements étranges, mais je suis au courant de certaines allégations à mon sujet. Il y a un processus en cours auprès du comité d'éthique et de gouvernance», a laissé tomber Me Thivierge. Ce comité, au sein de la SAQ, est «l'organe qui s'occupe de ces plaintes... de ce processus», a-t-elle ajouté.
L'avocate a soutenu hier soir qu'elle n'avait pas été forcée de démissionner. «Je n'ai pas démissionné, il faudra attendre l'annonce du gouvernement. Si je devais quitter mon poste, c'est l'usage de laisser toute la latitude nécessaire à un nouveau président du conseil quand on l'a été par intérim», a-t-elle expliqué.
Ironiquement il y a quelques jours à l'Assemblée nationale, le ministre des Finances, Michel Audet, s'était porté à la défense de l'avocate au début de la quarantaine. Au péquiste François Legault, qui attaquait ses antécédents au Conseil de l'unité canadienne, M. Audet avait répliqué qu'il faudrait plutôt remercier cette administratrice qui, comme beaucoup d'autres, consentait à travailler bénévolement pour le public.
Cette nouvelle bavure ne pouvait pas plus mal tomber pour le gouvernement Charest qui avait nommé Me Thivierge comme administratrice l'an dernier.
Hier, le ministre Audet a déposé à l'Assemblée nationale son projet de loi sur «la gouvernance» des sociétés d'État, visant surtout à clarifier les rôles respectifs des présidents de conseils d'administration et des PDG. Cette question était au coeur des problèmes de la Société des alcools, selon ce qu'a pu constater le vérificateur général du Québec. Depuis quelques jours, la haute direction de la SAQ a pu prendre connaissance de la version préliminaire du rapport du vérificateur. Cette même version a été transmise hier au cabinet du ministre Audet, a-t-on appris.
Le rapport du vérificateur général, Renaud Lachance, doit être rendu public la semaine prochaine, probablement mardi.
La SAQ égratignée par un billet à gratter
Denis Lessard
La Presse
Québec
Une malédiction semble avoir frappé la Société des alcools du Québec. Au moment où le gouvernement Charest pensait avoir stabilisé l'organisme, mis sur la sellette depuis des mois, la présidente du conseil par intérim, Me Michèle Thivierge, doit démissionner de son poste aujourd'hui, à la suite d'un incident concernant des billets de réduction à gratter.
Elle a confirmé hier soir faire l'objet d'une plainte à l'étude par le «comité d'éthique» de la société d'État.
Me Thivierge, ex-membre du Conseil des gouverneurs du conseil de l'unité canadienne, assumait, par intérim, la présidence du conseil de la SAQ depuis février. Elle y a remplacé Raymond Boucher, organisateur de la campagne électorale du PLQ en 2003, qui a démissionné pour mettre fin à la crise médiatique qui secouait la SAQ depuis le début de l'année.
De sources gouvernementales, La Presse a appris que la Société des alcools doit annoncer, aujourd'hui, le départ de Me Thivierge, nommée membre du conseil de la société par le gouvernement Charest en 2005.
Comme présidente par intérim, elle sera remplacée par son successeur, choisi hier par le Conseil des ministres, une nomination qui, contrairement à la tradition, n'a pas été annoncée le jour même.
Me Thivierge quitte non seulement la présidence du conseil, mais aussi son poste d'administrateur, a confirmé hier à La Presse une source gouvernementale, ébahie d'apprendre que le départ de l'avocate de Québec avait déjà filtré.
Selon les informations obtenues, Me Thivierge aurait eu un comportement plutôt discutable lors d'un récent passage dans une succursale de la Société des alcools.
Avec plusieurs centaines de dollars d'emplettes, l'avocate s'était offusquée parce que les deux «gratteux» qu'on lui avait offerts à la caisse - une promotion offerte à tous les clients - ne lui accordaient que 10% de rabais.
Après avoir souligné qu'elle était «la présidente de la SAQ», elle s'est approprié un troisième «gratteux», un privilège qui n'est pas prévu par le règlement. Ce troisième billet lui accordait finalement une réduction plus importante, 20%, jugée, cette fois, satisfaisante.
La responsable de la succursale a bien vite signalé l'événement au siège social de Montréal.
«Plainte» devant le «comité d'éthique»
«Je n'ai pas eu de comportements étranges, mais je suis au courant de certaines allégations à mon sujet. Il y a un processus en cours auprès du comité d'éthique et de gouvernance», a laissé tomber Me Thivierge. Ce comité, au sein de la SAQ, est «l'organe qui s'occupe de ces plaintes... de ce processus», a-t-elle ajouté.
L'avocate a soutenu hier soir qu'elle n'avait pas été forcée de démissionner. «Je n'ai pas démissionné, il faudra attendre l'annonce du gouvernement. Si je devais quitter mon poste, c'est l'usage de laisser toute la latitude nécessaire à un nouveau président du conseil quand on l'a été par intérim», a-t-elle expliqué.
Ironiquement il y a quelques jours à l'Assemblée nationale, le ministre des Finances, Michel Audet, s'était porté à la défense de l'avocate au début de la quarantaine. Au péquiste François Legault, qui attaquait ses antécédents au Conseil de l'unité canadienne, M. Audet avait répliqué qu'il faudrait plutôt remercier cette administratrice qui, comme beaucoup d'autres, consentait à travailler bénévolement pour le public.
Cette nouvelle bavure ne pouvait pas plus mal tomber pour le gouvernement Charest qui avait nommé Me Thivierge comme administratrice l'an dernier.
Hier, le ministre Audet a déposé à l'Assemblée nationale son projet de loi sur «la gouvernance» des sociétés d'État, visant surtout à clarifier les rôles respectifs des présidents de conseils d'administration et des PDG. Cette question était au coeur des problèmes de la Société des alcools, selon ce qu'a pu constater le vérificateur général du Québec. Depuis quelques jours, la haute direction de la SAQ a pu prendre connaissance de la version préliminaire du rapport du vérificateur. Cette même version a été transmise hier au cabinet du ministre Audet, a-t-on appris.
Le rapport du vérificateur général, Renaud Lachance, doit être rendu public la semaine prochaine, probablement mardi.
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Don Max, ce que tu dis est encore pire que ce que tu dénonces!!! Pourquoi les mieux nantis aurait-il droit à une plus grosse réduction ? J'attend une explication ...
La promo des gratteux est devenu "la promo" après la disparition du boxing day. J'y tiens! J'ai fais 8 succursales dans 3 villes pour avoir de meilleurs gratteux. Je fais mon effort!
Si "madame" pense que tout lui ait dû, tant pis pour elle! Bien pris. C'est pour ça que l'on devrait arrêter la promo.
Arafat
La promo des gratteux est devenu "la promo" après la disparition du boxing day. J'y tiens! J'ai fais 8 succursales dans 3 villes pour avoir de meilleurs gratteux. Je fais mon effort!
Si "madame" pense que tout lui ait dû, tant pis pour elle! Bien pris. C'est pour ça que l'on devrait arrêter la promo.
Arafat
Viva el Vino!
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C'est une tendance tres forte chez les avocats de croire que tout leur ait du hehe ! (ne vous en faites pas, il ne s'agit pas d'un commentaire gratuit, je connais plusieurs avocats/avocates)
Parlant de pourcentage de rabais en fonction du prix d'achat, j'ai entendu une rumeurs. Je suis loin d'etre sur de mes sources et c'est pourquoi je n'ai pas ose en parler avant, mais on m'a dit 10% par tranche de $100 !!! J'ai de la difficulte a y croire, mais pour un achat de plus de $300, ca deviendrait tres interessants ...
Comme je disais, je suis loin d'etre sur de mes sources et ceci n'est probablement qu'une rumeur non fonde. Si quelqu'un en sait plus, je serais curieux de l'entendre.
Parlant de pourcentage de rabais en fonction du prix d'achat, j'ai entendu une rumeurs. Je suis loin d'etre sur de mes sources et c'est pourquoi je n'ai pas ose en parler avant, mais on m'a dit 10% par tranche de $100 !!! J'ai de la difficulte a y croire, mais pour un achat de plus de $300, ca deviendrait tres interessants ...
Comme je disais, je suis loin d'etre sur de mes sources et ceci n'est probablement qu'une rumeur non fonde. Si quelqu'un en sait plus, je serais curieux de l'entendre.
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Arafat a écrit :Don Max, ce que tu dis est encore pire que ce que tu dénonces!!! Pourquoi les mieux nantis aurait-il droit à une plus grosse réduction ? J'attend une explication ...
Pire? Voyons donc! Quel est le but de ces promos si ce n'est pas de vendre plus? Pas besoin d'être riche pour acheter pour 300$ à la SAQ d'un coup. Le consommateur averti n'a qu'à regrouper ses achats de vins favoris pour 6 mois, plus d'autres bouteilles pour explorer et voilà! Je ne dis pas de donner 35% de rabais pour 1000$ ou plus. 10% pour 100$, 15% pour 200$ et 20% pour 300$. Pas plus. Pratiquement tout le monde pourrait en profiter au maximum et pas de favoritisme.
Don Max
Modifié en dernier par Don Max le jeu. 16 nov. 2006 8:58, modifié 1 fois.
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C'est raisonnable pour nous je l'admet. Mais pour la très grande majorité des clients cette promo sera qualifié d'injuste. Tandis que le gratteux, tu as au moins une chance d'avoir un gros rabais ... Les rabais de la SAQ feront toujours jasé peu importe laquelle. On a parlé aux nouvelles du 10$ à l'achat de 6 bouteilles comme quoi ça pouvait inciter les gens à boire
Arafat
Arafat
Viva el Vino!
- ludwig
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Don Max a écrit :Pire? Voyons donc! Quel est le but de ces promos si ce n'est pas de vendre plus? Pas besoin d'être riche pour acheter pour 300$ èa la SAQ d'un coup. Le consommateur averti n'a qu'à regrouper ses achats de vins favoris pour 6 mois, plus d'autres bouteilles pour explorer et voilà! Je ne dis pas de donner 35% de rabais pour 1000$ ou plus. 10% pour 100$, 15% pour 200$ et 20% pour 300$. Pas plus. Pratiquement tout le monde pourrait en profiter au maximum et pas de favoritisme.
Don Max
J'aime bien cette solution, mais est-ce que ça ne risque pas de faire monter le prix des bouteilles les plus chers? Par exemple une bouteille de 300$ aurait "réellement" une valeur de 240$. Donc la SAQ aurait tout avantage à monter les prix pour donner une impression de rabais important.
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Qui lors des gratteux prenait le temps de faire plusieurs succursales, juste pour attraper un 20%, parce qu'il voulait faire de gros achats? Juste des passionnés qui achètent beaucoup. La solution que je propose simplifierait les choses. Seuls les passionnés se préoccupent des rabais, car ils dépensent beaucoup. Juste à voir le prix des vins d'épicerie, et combien il s'en vend, pour comprendre que le consomateur moyen se préoccupe peu du prix, et malheureusement, peu de la qualité aussi.ludwig a écrit :J'aime bien cette solution, mais est-ce que ça ne risque pas de faire monter le prix des bouteilles les plus chers? Par exemple une bouteille de 300$ aurait "réellement" une valeur de 240$. Donc la SAQ aurait tout avantage à monter les prix pour donner une impression de rabais important.
Don Max
- ludwig
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Don Max a écrit : Juste à voir le prix des vins d'épicerie, et combien il s'en vend, pour comprendre que le consomateur moyen se préoccupe peu du prix, et malheureusement, peu de la qualité aussi.
Parle pas de ça, je sens le temps des fêtes arriver! La tournée de la famille va commencer, ce qui implique chez certains une série de vins de dépanneurs imbuvables!
"Y parait qu't'aime le vin Ludwig? Goûte donc à ça!"
Beurk!!
- Passedate
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Ludwig: Effectivement, quoi répondre lorsqu'on t'offre de la piquette (ou pire)... Tu peux toujours essayer:
"Ben non, j'peux pas... chu malade. Oui, oui, malade.
Tellement que j'ai un sirop que je dois prendre aux dix minutes... regarde, j'ai apporté ma bouteille. Euh... t'aurais pas un verre pour que je prenne mon sirop?"
"Ben non, j'peux pas... chu malade. Oui, oui, malade.
Tellement que j'ai un sirop que je dois prendre aux dix minutes... regarde, j'ai apporté ma bouteille. Euh... t'aurais pas un verre pour que je prenne mon sirop?"