Je me lance en premier; ma première DV, et avec FDV svp!
Protocole de dégustation:
Vin acheté aujourd'hui et ouvert quelques vingts minutes plus tard à la maison. Versé en carafe et aussitôt servi dans deux coupes Riedel Ouverture à vin rouge.
Robe rubis limpide aux reflets vifs ( ou peut distinguer le pied de la coupe lorsque celle-ci est remplie comme il se le doit; jusqu'à sa partie la plus large ) montrant un disque transparent ( comme du H2O! ) qui laisse apparaître une très très subtile teinte violacée, disque agrémenté de présence de petites bulles.
Nez résolument discret laissant deviner, pour ne pas dire fabuler, les arômes de mûres. On peut par la même occasion, en cherchant fort, déceler quelques odeurs associées aux types herbacés. Je perçois aussi que c'est un peu alcooleux et acide.
Lorsqu'on hume ce vin, je ressens cette caractéristique impression de sécheresse qui nous ferme les narines que fait le carton sec!
En bouche l'attaque confirme le déséquilibre sur l'acidité par la légère effervescence et surtout la combinaison en milieu de bouche des sensations d'amertume/légère astringence; ce qui se traduit tactilement par le fait que ça se passe intensément dans l'axe longitudinal de la langue; rien de bien ample, large, gras, rond ou corpulent.
Pensez que vous avez décidé d'avaler et de refermer votre bouche sur une règle acide amère placée sur sa tranche le long de votre langue; vous ne percevez pas de présence ou de contact sur l'intérieur des joues, bref le vin n'affiche pas beaucoup de volume en bouche, ni de masse...
J'ai caïman l'impression, là, de boire du blanc!!!
Longueur en bouche quasi inexistante avec un retour en fond de palais râpant sur l'amertume et l'alcool.
D'ailleurs il n'y a pas vraiment moyen de l'oublier cette petite amertume si on décide d'aspirer de l'air pendant qu'il est en bouche. Bien entendu il est possible de toujours goûter un peu les mûres mais mes impressions sont-elles pour l'asile mûres!!!
Trente minutes plus tard.
Un tout petit peu plus de rondeur avec une légère apparition d'arôme de violette et oserais-je imaginer des soupçons de vanille???
1,5 heures plus tard ( qu'à l'ouverture ).
Équilibre en bouche amélioré; ça commence à prendre de la rondeur, du volume ( attention de ne pas partir en peur; je parle relativement à la situation initiale ) et à goûter plus les fruits. Il me semble percevoir la fugace sensation de canneberges ...
On peut donc maintenant parler qu'on a affaire à quelque chose de plus agréable et harmonieux en bouche même si dans l'absolu force est de constater que ce vin modeste n'offre vraiment pas beaucoup de viande autour de l'os et que la grande discrétion de son trio de flaveurs ne serait pas tant réprimandable si elle n'était pas aussi cruellement éclipsée par cette amertume alcolo-acidulée vêtue d'un complet incomplet en volume, en longueur en bouche et en rondeur.
Note sur mon sytème de notation à 150 points:
( évaluation en tenant compte des note maximales que je lui ai attribué tout au long de son évolution au cours de la dégustation )
Robe
Concentration: 5.5/10
Jambe: 6/10
Appréciation subjective de la couleur: 8/10
Nez
Complexité: 3/10
Intensité: 3/10
Appréciation subjective globale: 3/10
Appréciation subjective globale coupe à vide: 6/10
Bouche
Attaque: 4/10
Milieu: 3/10
Finale: 3/10
Complexité: 3/10
Concentration: 3/10
Corps: 4/10
Longueur: 3/10
Appréciation subjective globale: 3.5/10
TOTAL 61/150 ou environ 41 %
à suivre ...
CR-DV-Improvisée-Château de Valcombe Costières-de-Nîmes 2005
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e2-e4
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Disons premièrement que je n'ai pas la plume d'Effer, Don Max et autres experts des dégustations, et que je suis ne suis pas aussi méthodique que l'excellent CR de mon prédécesseur.
Je rappelle donc que la bouteilles que j'avais en main provenait du millésime 2004, moi aussi achetée quelque minutes avant de l'ouvrir et que je ne l'ai pas carafé.
La robe est intéressante, reflets vifs, ni opaque, ni translucide. Le premier nez est sur l'alcool et les petits fruits rouges, pour faire place rapidement à quelque chose d'un peu plus fumé, genre "bacon"... en fait c'est très "bacon fumé" qu'en j'y pense. Pendant la soirée, il y un arôme qui revient souvent mais j'ai de la misère à bien la définir / j'sais pas trop ... la réglisse, bonbon à la canelle, grenadine, un fruit peut-être...quelque chose de sucré en tout cas et d'assez distinctif.
En bouche, l'attaque est surprenante, les tanins sont bien présent mais sans aucune robustesse ni aucune austérité, et surtout, ils ne sont pas asséchant contrairement à ce que d'autres Costières de ce prix m'avaient habitué. Même si ce vin ne contient que 20% de Grenache, j'ai l'impression que si je ne l'avais pas su en regardant sur la bouteille, j'aurais cru à un plus fort pourcentage. Le vin rempli bien la bouche et offre une texture relativement plaisante. On constate que le fruité n'est pas de première qualité et qu'il a un léger creux en milieux de bouche, comme bon nombre de petit vin de ce prix. La finale est un peu trop sur l'amertume.
En conclusion, un bon vin qui vos définitivement son prix, simple et efficace, sans pour autant tomber dans la banalité et la facilité. Faut pas oublier que ce vin coûte seulement 11$ et qu'à ce prix, je suis prêt à une certaine indulgence. J'avoue qu'à 11$, je suis souvent tomber sur bien pire.
En constatant qu'Effer n'avait pas aimé du tout et que moi "si", j'ai comme l'impression que Marc savait exactement ce qu'il faisait en choississant ce type de vin pour sa DV TVA, sachant que ce vin était pour déplaire à plusieurs (à Effer entre autre), mais aussi pour en satisfaire son lot (dont moi), donc propice aux échanges et aux différences de d'opinions et de perceptions, comme pour démontrer que le vin demeure monde très subjectif. Certains aiment... d'autres pas, et tout le monde a raison.
Je rappelle donc que la bouteilles que j'avais en main provenait du millésime 2004, moi aussi achetée quelque minutes avant de l'ouvrir et que je ne l'ai pas carafé.
La robe est intéressante, reflets vifs, ni opaque, ni translucide. Le premier nez est sur l'alcool et les petits fruits rouges, pour faire place rapidement à quelque chose d'un peu plus fumé, genre "bacon"... en fait c'est très "bacon fumé" qu'en j'y pense. Pendant la soirée, il y un arôme qui revient souvent mais j'ai de la misère à bien la définir / j'sais pas trop ... la réglisse, bonbon à la canelle, grenadine, un fruit peut-être...quelque chose de sucré en tout cas et d'assez distinctif.
En bouche, l'attaque est surprenante, les tanins sont bien présent mais sans aucune robustesse ni aucune austérité, et surtout, ils ne sont pas asséchant contrairement à ce que d'autres Costières de ce prix m'avaient habitué. Même si ce vin ne contient que 20% de Grenache, j'ai l'impression que si je ne l'avais pas su en regardant sur la bouteille, j'aurais cru à un plus fort pourcentage. Le vin rempli bien la bouche et offre une texture relativement plaisante. On constate que le fruité n'est pas de première qualité et qu'il a un léger creux en milieux de bouche, comme bon nombre de petit vin de ce prix. La finale est un peu trop sur l'amertume.
En conclusion, un bon vin qui vos définitivement son prix, simple et efficace, sans pour autant tomber dans la banalité et la facilité. Faut pas oublier que ce vin coûte seulement 11$ et qu'à ce prix, je suis prêt à une certaine indulgence. J'avoue qu'à 11$, je suis souvent tomber sur bien pire.
En constatant qu'Effer n'avait pas aimé du tout et que moi "si", j'ai comme l'impression que Marc savait exactement ce qu'il faisait en choississant ce type de vin pour sa DV TVA, sachant que ce vin était pour déplaire à plusieurs (à Effer entre autre), mais aussi pour en satisfaire son lot (dont moi), donc propice aux échanges et aux différences de d'opinions et de perceptions, comme pour démontrer que le vin demeure monde très subjectif. Certains aiment... d'autres pas, et tout le monde a raison.
Relati visons!
Salut tout le monde!
Pour répondre à ta question e2-e4 alias Luc , c'était bel et bien du 2005.
Pour faire suite à mon CR je me suis gardé une petite quantité pour réessayer aujourd'hui. Ce que j'ai fait!
Avant d'en parler, j'aimerais expliquer mon approche en matière de critique ou d'évaluation d'un vin, parce que je ne serais pas près à dire que j'ai absolument pas aimé ce vin.
Je dois préciser que je fonctionne de façon relative en fonction de mon expérience ( limitée ) et en considérant comme référence maximale mes meilleures expériences vécues en rapport avec l'objet précis de l'évaluation; ainsi une note de dix représenterait ce que j'ai goûté de mieux à date, par ailleurs je ne donnne pas zéro à ce que j'aurais goûté de pire mais à quelque chose qui rendrait impossible la perception de la caractéristique ou la qualité analysée.
Ce qui implique que je ne modifie pas ma notation en fonction du prix du vin goûté, et en ce sens, j'essaie donc de me livrer à une évaluation absolue bien que balisée ou bornée par un barème relatif instantané empirique.
Plus le vin en donne, plus il amasse de points, à moi de juger de son rapport qualité prix par la suite. L'idéal étant de déguster à l'aveugle.
Dans mon système de notation par exemple, un très bon vin qui se vend dans les quarante-cinquante dollars amasserait quelquechose comme de 110 à 130 points. Mais un pointage, à mon avis, ne peut vraiment pas témoigner complètement du plaisir que peut procurer un vin car il est fonction d'une synergie entre chacunes des ses composantes. Un peu comme un tableau, l'émotion ou le plaisir procuré ne dépend pas nécessairement du nombre de couleurs, de teintes ou de coups de pinceaux ...
C'est toujours difficile de commenter des vins modestes au non moins modeste prix car veux veux pas, on ne peut pas espérer transmuter une trottinette en une Formule 1 de premier plan par la simple force de la volonté et des bonnes intentions ...
D'autre part, la définition pour tous et chacun de ce que devrait donner du raisin fermenté au minimum pour mériter le titre de vin en est une grandement subjective.
...suite dégustation virtuelle.
Aujourd'hui, ce vin en bouche, après avoir passé toute la nuit et une bonne partie de la journée à s'oxygéner même dans sa bouteille refermée au Vacuvin, montre en bouche beaucoup plus de corps et de rondeur mais en contre partie l'attaque a diminué ainsi que sa déjà faible intensité des flaveurs. C'est comme si pour une pièce de viande la tendreté se serait gagnée au prix de la quantité de viande elle-même!
Alors je ne changerai pas ma note. Nan!
Personnellement je considère ce vin sans intérêts, d'autant plus que pour moins cher on peut trouver beaucoup mieux et bien plus avec du Monasterio de Las Vinas, du Duque de Medina ou du L.A. Cetto Petite Syrah pour n'en nommer que quelques uns.
Et dans un élan de folie passagère, pour un p'tit deux et vingt-cinq de plus, pourquoi ne pas s'offrir presqu'infiniment plus avec un Château du Grand Caumont?
Pour conclure, je ne dirais pas que je n'ai absolument pas aimé ce vin, mais il est vrai que je ne l'ai pas suffisamment aimé pour le considérer comme désirable, satisfaisant et donc digne d'être acheté à nouveau.
Au plaisir!
Pour répondre à ta question e2-e4 alias Luc , c'était bel et bien du 2005.
Pour faire suite à mon CR je me suis gardé une petite quantité pour réessayer aujourd'hui. Ce que j'ai fait!
Avant d'en parler, j'aimerais expliquer mon approche en matière de critique ou d'évaluation d'un vin, parce que je ne serais pas près à dire que j'ai absolument pas aimé ce vin.
Je dois préciser que je fonctionne de façon relative en fonction de mon expérience ( limitée ) et en considérant comme référence maximale mes meilleures expériences vécues en rapport avec l'objet précis de l'évaluation; ainsi une note de dix représenterait ce que j'ai goûté de mieux à date, par ailleurs je ne donnne pas zéro à ce que j'aurais goûté de pire mais à quelque chose qui rendrait impossible la perception de la caractéristique ou la qualité analysée.
Ce qui implique que je ne modifie pas ma notation en fonction du prix du vin goûté, et en ce sens, j'essaie donc de me livrer à une évaluation absolue bien que balisée ou bornée par un barème relatif instantané empirique.
Plus le vin en donne, plus il amasse de points, à moi de juger de son rapport qualité prix par la suite. L'idéal étant de déguster à l'aveugle.
Dans mon système de notation par exemple, un très bon vin qui se vend dans les quarante-cinquante dollars amasserait quelquechose comme de 110 à 130 points. Mais un pointage, à mon avis, ne peut vraiment pas témoigner complètement du plaisir que peut procurer un vin car il est fonction d'une synergie entre chacunes des ses composantes. Un peu comme un tableau, l'émotion ou le plaisir procuré ne dépend pas nécessairement du nombre de couleurs, de teintes ou de coups de pinceaux ...
C'est toujours difficile de commenter des vins modestes au non moins modeste prix car veux veux pas, on ne peut pas espérer transmuter une trottinette en une Formule 1 de premier plan par la simple force de la volonté et des bonnes intentions ...
D'autre part, la définition pour tous et chacun de ce que devrait donner du raisin fermenté au minimum pour mériter le titre de vin en est une grandement subjective.
...suite dégustation virtuelle.
Aujourd'hui, ce vin en bouche, après avoir passé toute la nuit et une bonne partie de la journée à s'oxygéner même dans sa bouteille refermée au Vacuvin, montre en bouche beaucoup plus de corps et de rondeur mais en contre partie l'attaque a diminué ainsi que sa déjà faible intensité des flaveurs. C'est comme si pour une pièce de viande la tendreté se serait gagnée au prix de la quantité de viande elle-même!
Alors je ne changerai pas ma note. Nan!
Personnellement je considère ce vin sans intérêts, d'autant plus que pour moins cher on peut trouver beaucoup mieux et bien plus avec du Monasterio de Las Vinas, du Duque de Medina ou du L.A. Cetto Petite Syrah pour n'en nommer que quelques uns.
Et dans un élan de folie passagère, pour un p'tit deux et vingt-cinq de plus, pourquoi ne pas s'offrir presqu'infiniment plus avec un Château du Grand Caumont?
Pour conclure, je ne dirais pas que je n'ai absolument pas aimé ce vin, mais il est vrai que je ne l'ai pas suffisamment aimé pour le considérer comme désirable, satisfaisant et donc digne d'être acheté à nouveau.
Au plaisir!
Une vie sans vin est une vie en vain.
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LucdelaC
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- Enregistré le : ven. 21 avr. 2006 20:28
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Ma bouteille est du Millésime 2005
Non carafé
La couleur: rubis d'intensité moyenne.
Le nez au début est plutôt discret, mais avec le temps il se dévoile un peu plus sur des notes de fruit rouge.
En bouche il est plus présent qu'au nez, sur le fruit rouge, mais malheureusement l'alcool se fait sentir en fin de bouche.
Plus il se réchauffe et plus on sent l'alcool donc d'après moi ce vin doit se boire frais.
Ce vin me fait penser au Château La Lieue que j'ai bu il y a de ça plusieurs années.
LucdelaC
Non carafé
La couleur: rubis d'intensité moyenne.
Le nez au début est plutôt discret, mais avec le temps il se dévoile un peu plus sur des notes de fruit rouge.
En bouche il est plus présent qu'au nez, sur le fruit rouge, mais malheureusement l'alcool se fait sentir en fin de bouche.
Plus il se réchauffe et plus on sent l'alcool donc d'après moi ce vin doit se boire frais.
Ce vin me fait penser au Château La Lieue que j'ai bu il y a de ça plusieurs années.
LucdelaC
Miracle du vin qui refait de l’homme ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : l’ami de l’homme.
ENGELS
ENGELS
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Potap
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- Localisation : Québec
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J'ai goûté ce vin hier soir avec un bon steak sur le BBQ! Comme la température s'était réchauffée, je me suis dit pourquoi pas… À noter que ma bouteille était du millésime 2004. J'ai carafé le vin environ 40 minutes et je l'ai servi un peu plus frais qu'à l'habitude (pas de thermomètre à ma disposition par contre). J'avais tout de même goûté le vin avant de le passer en carafe et il est vrai qu'il était passablement porté sur l'alcool. Par contre, l'aération a dévoilé son nez un peu timide et remis les arômes de fruits rouges au premier plan. En bouche, j'ai moi aussi trouvé un aspect plutôt sucré, mais pas très dérangeant, qui me rappelait un peu les bonbons. J'ai remarqué que ce vin est vraiment ample en bouche et qu'il se boit très facilement. Il possède donc un bel équilibre et l'opération se déroule sans accrochage... À mon goût, je l'ai trouvé un peu trop léger mais je dois dire qu'il ne m'a pas déçu pour le prix. Je ne peux pas vraiment faire de comparaison avec d'autres vins de cette appellation puisque le seul que j'ai bu à ce jour est le Château de Nages Réserve 2003, davantage porté sur les épices.