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Toute une soirée hier ! De la bonne compagnie, des bons vins, dommage que nous devions relever la gardienne assez tôt.

Un enlignement varié et de belle qualité servi à l'aveugle :


Bouchard-Champagne, Mont St-Bruno, 2008
Pieropan La Rocca Soave Classico 2008
Chassagne-Montrachet 1er cru Marquis de Laguiche J. Drouhin 2002
Puligny-Montrachet Les Enseignères, Domaine Prudhon 2008 *bouchonné*
Marsannay, Domaine Henri Richard, 2009
Moulin-à-Vent Ch. des Jacques Clos de Rochegrès Louis Jadot 2005
Domaine de Trévallon vin de pays des Bouches-du-Rhône 1988
Beaune-Marconnets 1er cru, Bouchard Père et Fils 2002
Clos La Gaffelière St-Emilion grand cru 2002
Pol Roger Extra Cuvée de Réserve Brut Champagne 2000

Mention honorable au Bouchard-Champagne qui nous a tous surpris.

Le MAV était incroyable, tout comme le Marconnets.

Et j'ai pu revivre le bord de la mer un instant grâce au Trévallon.

Des soirées comme celle là sont à refaire. Merci !

Il me reste encore une bouteille de Rochegrès 2005 en cave. Il semble avoir été apprécié n'est-ce-pas ?

Effectivement, une très belle soirée! Des vins de très bon niveau, bien mangé, bien bu. Merci pour les offrandes!




Bouchard-Champagne, Mont St-Bruno, 2008 : jaune début or, pas mal boisé, belle acidité, agréable, belle surprise pour un vin fait à genre 2km de chez moi!
Pieropan La Rocca Soave Classico 2008 : bien aimé, pas très bavard, crayeux, goûteux.
Chassagne-Montrachet 1er cru Marquis de Laguiche J. Drouhin 2002 : beaucoup de fumé au nez, citronné, très bien en bouche, concentré et long.
Puligny-Montrachet Les Enseignères, Domaine Prudhon 2008 *bouchonné* : dommage, un des rares blancs bouchonnés.
Marsannay, Domaine Henri Richard, 2009 : petits fruits des champs, légèrement poivré et animal, très pinot en bouche et se boit très bien.
Moulin-à-Vent Ch. des Jacques Clos de Rochegrès Louis Jadot 2005 : mystifié, complexe, à des lunes d'un gamay standard, cendré, profond, long, impressionné!
Domaine de Trévallon vin de pays des Bouches-du-Rhône 1988 : autre copie trévallonné, faut dire qu'il est unique avec ses arômes de bigorneau agonisant dans de l'aneth!
Beaune-Marconnets 1er cru, Bouchard Père et Fils 2002 : encore bien jeune, beau fruité, légèrement terreux, digeste, bien aimé.
Clos La Gaffelière St-Emilion grand cru 2002 : cerise noire, jeune, boisé appuyé, bonne concentration, agréable.
Pol Roger Extra Cuvée de Réserve Brut Champagne 2000 : belle mousse, bulles fines, brioché, léger rancio, expansif, longueur moyenne, finit très bien la soirée!

Bazzwell

Quelle soirée !

En effet Léoville, le MAV est à maturité sans montrer de signes de déclin. Une bouteille qui pourra rester sur ce plateau un autre 4-6 ans sans problème. Une puissance et un style plus que plaisants. Exactement le genre de bouteille qui fera plier des genoux les détracteurs de bojo (comme je l'ai été jadis). J'ai adoré !

Le Prudhon bouchonné m'a fait beaucoup de peine !

Bazzwell a écrit : Domaine de Trévallon vin de pays des Bouches-du-Rhône 1988 :

autre copie trévallonné, faut dire qu'il est unique avec ses arômes de bigorneau agonisant dans de l'aneth!

C'est pas fin pour l'aneth !

Superbe soirée. Merci Bazz

Mes coups de cœur: les 2 bourgognes en rouges. Ensuite le MAV qui, comme le souligne Blacksmith, est à point pour quelques années.

Mention honorable au Dom. Bouchard-Champagne qui s'est bien tiré d'affaire...

Adam a "call-é" Marsannay pour le Richard, et Pol Roger pour le Champagne.

Black, et tout le monde en fait, ont "call-é" le Trévallon mais c'était pas très difficile...

Merci à Bazzwell pour l'accueil et surtour merci à tous d’être indulgent avec moi et mon acharnement à vous faire boire du Trévallon. Je vous en dois une...

Je n’essaye (presque) pas de me défendre ici, mais, encore une fois, un vin très beau à l’ouverture qui devient ensuite rapidement déviant avec l’aération.

Nous avons ici affaire à une contamination à une levure de type brettanomyces exacerbé par les années de vieillissement. Pour ceux que ça intéresse voir un thread sur le sujet http://www.fouduvin.ca/viewtopic.php?f=28&t=5356.

J’en retiens tout même une bonne leçon comme quoi la carafe permet de faire ressortir les qualités mais aussi les défauts.

Ceci étant dit, je me permets de cité path133 ici car le Trévallon 1988 c’est déjà comporté de la même façon après avoir été ouvert pendant plus de 24 heures. C’était mon plan original pour la soirée d’hier, mais je changé d’avis lorsque je l’ai ouvert

path133 a écrit :

ludwig a écrit :Un bon exemple:

Récemment un Corullon qui sentait la merde à plein nez dès l'ouverture. Après aération de 5 min dans le verre tout a disparu. On avait clairement pas affaire à des bretts, mais à de la réduction.

Un truc similaire m'est arrivé l'an dernier avec une bouteille de Fortia 2001. À l'ouverture, ça sentait tellement mauvais (arômes d'écurie et de fumier) que j'ai laissé la bouteille ouverte en cave. 2 jours plus tard, la mauvaise odeur avait totalement disparu et le vin était très bien.

Depuis le temps qu’on parle de faire une dégustation Brett, quand es-ce qu’on se la fait, il me reste un Trévallon 1987!!!

Adam_Bomb a écrit :...merci à tous d’être indulgent avec moi et mon acharnement à vous faire boire du Trévallon. Je vous en dois une...

Selon mon calcul, je dirais plutôt trois.


Bazzwell