Grosse fin de semaine dans mon cas:
Vendredi dernier, suite à l’annulation de la dégustation des Montots d’Aubert de Villaine (annoncée sur AVV), quelques irréductibles de la gang de Québec se sont tout de même réunis pour partager de belles fioles:
La soirée s’est amorcée avec un rafraîchissant Saint-Véran « 212 » 2003. Peu expressif au départ, quelques minutes de refroidissement et d’aération furent nécessaire pour qu’il se dévoile.
Santenay 1er cru Clos de Malte 99, Louis Jadot:
Cet excellent bourgogne présentait une robe rubis montrant peu de signes d‘évolution, des arômes de fruits noirs et, en bouche, offrait un mélange d’équilibre et de finesse pour se terminer avec une belle finale.
Gevrey-Chambertin 97, Louis Jadot:
La déception de la soirée. Tout au long de la soirée, la robe est restée trouble avec des reflets orangés. Le nez, d’abord sur les fruits rouges a évolué vers des notes animales (écurie?). En bouche, ce vin s’est révélé relativement mince, court et plutôt acide. Curieusement, l’acidité de ce vin se mariait parfaitement avec le gras du canard confit.
Château de Chamirey 2003:
Définitivement pas typique comme bourgogne. D’abord, la robe est plutôt sombre. Ensuite, ce vin déployait des arômes prononcés de sirop d’érable et de cassonnade (parfait pour la cabane à sucre
). En bouche, la rondeur et la sucrosité rappellent davantage un style international qu’un bourgogne typique (par exemple le Chamirey 2002). Très bon en ce moment mais je ne miserais pas sur le potentiel de vieillissement de ce vin.
Graham’s Malvedos 92:
Superbe vintage qui a permis de conclure cette soirée en beauté. Beaucoup de matière et de fruit, pas trop de sucre et une finale toute en longueur.
Samedi, ce fut plus léger avec un bon petit Deidesheimer Leinhohle riesling kabinett 2002 de von Bassermann-Jordan. Pas le plus complexe mais toujours aussi bon et fruité. Bien content qu’il m’en reste encore 2 bouteilles.
La fin de semaine s’est conclue, hier soir, avec un très bon Vinas da Gain Rioja 2002 d’Artadi. Malgré le mauvais millésime, on retrouve beaucoup de matière et des tanins bien intégrés dans ce vin à la robe sombre et aux arômes de chocolat. À l’aveugle, j’aurais plutôt misé sur un vin du nouveau monde que sur un Rioja. En effet, bien que je sois plutôt néophyte en la matière, je n’ai pas retrouvé les arômes épicés communs à plusieurs riojas dégustés par le passé. Peut-être pas typique mais néanmoins très bien dans son genre, surtout lorsque l’on considère son prix de 26$.