Week-end du 2 au 4 février
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e2-e4
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Bu ces derniers jours
Castel Montplaisir 2002 Cahors.
Première expérience avec le "2002", après le superbe rapport Q/P "2001". Ce 2002 est beaucoup moins à point que le précédent, les tanins sont dominants et abrasifs, mal supporté par un fruit nettement moins présent cette année, laissant percevoir les lacunes du millésime (c'est drôle à dire pour un vin de ce prix... c'est comme si j'étais entrain d'analyser un grand Bordeux... mais bon). Peut-être est-t-il encore jeune. On regrette déjà le 2001 et la belle élégance qu'il avait développé en quelques mois.
Errazuriz Max Reserva 2004 Aconcagua
Bien aimé celui-là, de beaux tannins soyeux, une belle qualité de fruit, une belle longueur. Un vin franc de goût qui m'a bien impressionné. Beaucoup plus dans mes goûts que le Cousino Macul Antiguas. Je vais en racheter assurément. Très recommandable, même à ceux qui ont mis une croix sur les Chiliens.
Opéra de Villerambert-Julien 2004 Minervois.
Trône bien au sommet de ma liste des meilleurs vins à 12/13$. N'a fait que reconfirmer son rang. Du bien beau jus. Une régularité étonnante et exemplaire depuis 2001.
La Janasse 2005 Orange
Je cherche encore le petit quelque chose dans ce vin qui fait que je ne succombe pas comme la majorité des autres membres qui l'ont goûté. Tout est pourtant parfait dans ce vin, sauf... j'sais pas. Est-ce ce petit côté "fruits sèché" (genre figue ou dattes), ou quelque chose d'abondamment "fruits noires", ou cette délicate amertume en finale qui me rebute. J'ai de la misère à détecter ce qui ne me plait pas, mais chose certaine, je suis beaucoup moins emballer que l'a majorité. La qualité est là, mais à ce prix, j'opterai tout simplement pour autre chose qui cadre mieux avec mes goûts.
Castel Montplaisir 2002 Cahors.
Première expérience avec le "2002", après le superbe rapport Q/P "2001". Ce 2002 est beaucoup moins à point que le précédent, les tanins sont dominants et abrasifs, mal supporté par un fruit nettement moins présent cette année, laissant percevoir les lacunes du millésime (c'est drôle à dire pour un vin de ce prix... c'est comme si j'étais entrain d'analyser un grand Bordeux... mais bon). Peut-être est-t-il encore jeune. On regrette déjà le 2001 et la belle élégance qu'il avait développé en quelques mois.
Errazuriz Max Reserva 2004 Aconcagua
Bien aimé celui-là, de beaux tannins soyeux, une belle qualité de fruit, une belle longueur. Un vin franc de goût qui m'a bien impressionné. Beaucoup plus dans mes goûts que le Cousino Macul Antiguas. Je vais en racheter assurément. Très recommandable, même à ceux qui ont mis une croix sur les Chiliens.
Opéra de Villerambert-Julien 2004 Minervois.
Trône bien au sommet de ma liste des meilleurs vins à 12/13$. N'a fait que reconfirmer son rang. Du bien beau jus. Une régularité étonnante et exemplaire depuis 2001.
La Janasse 2005 Orange
Je cherche encore le petit quelque chose dans ce vin qui fait que je ne succombe pas comme la majorité des autres membres qui l'ont goûté. Tout est pourtant parfait dans ce vin, sauf... j'sais pas. Est-ce ce petit côté "fruits sèché" (genre figue ou dattes), ou quelque chose d'abondamment "fruits noires", ou cette délicate amertume en finale qui me rebute. J'ai de la misère à détecter ce qui ne me plait pas, mais chose certaine, je suis beaucoup moins emballer que l'a majorité. La qualité est là, mais à ce prix, j'opterai tout simplement pour autre chose qui cadre mieux avec mes goûts.
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danlulu
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Monthélie, Paul Garaudet, 2002:
Au nez du fruit, la cerise surtout, un côté mentholé et des notes plus tertiaires. En bouche, les éléments sont la, mais nécessite un peu de temps pour s'harmoniser. Belle finale. Je lui laisse 2-3 ans avant d'y retourner!
Château Guiraud, 2001:
Le nez est tout à fait explosif sur l'écorce d'orange, l'abricot, bref, une marmelade chaude et invitante auquel s'ajoute une touche de miel. En bouche c'est encore plus savoureux. Jouissif! Et la finale qui ne finit pas ...... Le meilleur Sauternes que j'ai bu à vie!
Au nez du fruit, la cerise surtout, un côté mentholé et des notes plus tertiaires. En bouche, les éléments sont la, mais nécessite un peu de temps pour s'harmoniser. Belle finale. Je lui laisse 2-3 ans avant d'y retourner!
Château Guiraud, 2001:
Le nez est tout à fait explosif sur l'écorce d'orange, l'abricot, bref, une marmelade chaude et invitante auquel s'ajoute une touche de miel. En bouche c'est encore plus savoureux. Jouissif! Et la finale qui ne finit pas ...... Le meilleur Sauternes que j'ai bu à vie!
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Arafat
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Rioja Lan Gran Reserva 1998 : Robe cerise avec un léger pourtour orangé. Nez exhubérant, avec des notes de bleuet, cassis, cuir et vanille. Avec le temps, on perd peu à peu ce côté cuir pour faire place aux fruits. En bouche, toujours le côté bleuet et vanille, avec des belles notes épicées. Belle acidité et belle longueur. Ce vin tiendra encore un 5 ans facilement. A racheté! (au nouveau-Brunswick).
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patrickessa
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Saint Chinian: Les Sigillaires 96 - Moulinier : Un vin bu dans la semaine car j'estimais qu'il était aujourd'hui parvenu maturité. Bien m'en a pris car s'il a conservé de la fraîcheur et se montre parfaitement fondu et avenant. Paré d' une robe sombre avec un léger voile d'évolution, le vin libère de belles notes de guarrigue et de fleurs coupées/séchées. La bouche svelte et harmonieuse présente des tanins élégants et assez racés qui enveloppent le palais avec un certain éclat. La finale est finement rémanente. Une belle surprise que ce vin acheté à prix d'ami qui dispse d'un statut de vin sans prétention mais d'un "standing" bien plus élevé à mon sens. Bien +.86
Meursault 2001 : Coche-Dury : Un village sans doute issu d'un assemblage de plusieurs parcelles (dont le petit clos des écoles et les Vireuils du dessus sans doute) dans un millésime un peu austère mais si densément contitué. Robe or-vert, nez sur une fine réduction initiale qui confère une petite touche grillée un peu superficiel, de bonne intensité. Bouche droite et vive qui finit un peu trop saline mais qui dispose d'une tension qui lui apporte une fraîcheur de bon aloi. Un joli Meursault frais et rectiligne qui doit encore évoluer sous verre pour prendre de l'envergure. 86-87
Chambertin "le secret" de Trapet : Un secret bien gardé que ce Chambertin à l'étiquette déchirée et au millésime arraché. En faisant un effort je le plaçais à l'aveugle du côte de Vougeot dans le millésime 78...En me fourvoyant pour le cru je pensais ne pas m'être trompé sur le millésime que l'on ne pu bien entendu me fournir. David Rossignol Trapet auprès de moi le positionna lui du côté de 79 sans en être totalement certain cependant. On le trouva un poil court et fluide, manquant de grâce pour ce cru d'élite et surtout marqué par des notes de champignons qui signent une évolution évidente. Le vin conservera son secret mais il n'est pas indiscret de signaler que cela restera son principal intérêt... 80-82
Chateauneuf du Pape : Barbe Rac 99 Chapoutier : La belle cuvée de Chateauneuf du Pape ( avec "Croix de bois") de la maison Chapoutier est toujours assez délicate et tendre et s'éloigne très nettement des "monstres" que peuvent aujourd'hui générer des domaines comme Pegau ou Bonneau. Plus fine que dense, plus subtile que profonde , elle n'en est pas moins un peu mince dans ce millésime 99 de -pourtant- bonne naissance. La robe est orangée, évoluée et possède une turbidité gênante. Cela perturbe la précision du nez qui part un peu dans tous les sens entre tapenade, poivre blanc, torréfaction et fines notes de gingembre. Une volatile assez haute ouvre le fruité du vin après quelques temps d'aération le rendant presque "bourguignon" dans sa forme. En bouche le vin est trop maigre et acqueux pour vraiment donner la mesure de son beau terroir et il me déçoit vivement par ses arômes diffus et sa faible densité. La finesse confine ici à l'evanescence et la bouteille - pas le moins du monde défectueuse - montre les limites de cette faible cuvée ( dans ce millésime )de - pourtant- haut rang. Je l'avais mieux dégustée il y a deux ans. 83
Chateauneuf du Pape : La Gardine 1998 : Bu en compagnie de la cuvée Barbe Rac© 99 de Chapoutier, le vin s'est montré à son net avantage dans la confrontation. Plus riche, plus dense, plus sombre et beaucoup plus racé que la précédente, il ne pêche peut-être que par excès d'alcool dans ce millésime solaire et mûr dont c'est l'écueuil naturel et essentiel constaté depuis sa naissance. Je suis toutefois satisfait de l'onctuosité d'une trame fondue et de l'harmonie générale de ce cru séveux et asez bouqueté qui est aujourd'hui prêt à accompagner une belle pièce de gibier. Finale un peu sucreuse, comme il se doit avec le grenache dans les années chaudes. bien. 88
Côte du Rhône "L'Ebrescade" 2000 de Richaud : Voilà le style même de vin incompréhensible pour un passionné de dégustation versé dans la vinification. Robe trouble à forte turbidité, acidité volatile très élevée, dérangeante, donnant au vin des accents diffus d'une rare vulgarité et bouche "sucraillonne" ecoeurante et évoluée qui n'a pas transformé tous ces sucres et qui commence aujourd'hui à décliner nettement. Pour amateur de sirop alcoolisé ayant traîné en vidange pendant trois semaines dans le frigo ! une cuvée simplement issue d'erreurs notoires de vinification. A fuire.65
Coteaux du Languedoc : Montcalmès 2003 :Quel domaine que Montcalmès ! Tout y semble parfaitement maîtrisé et dans ce millésime 2003 - si solaire et si difficile - préserver autant de densité , de rigueur et de fraîcheur confine à l'exploit. Bien entendu le vin paraît opulent, riche, concentré mais tellement comprimé encore dans sa guangue tannique parfaite qui préserve un corps d'une indicible pureté formelle. On sent la touche habile de l'extraction dosée pour l'année, cette architecture vineuse qui s'harmonise entre douceur d'une acidité basse et angulosité de tanins parfaitement polis par un élevage subtilement instillé. Je ne peux que m'incliner devant la patte de ces deux cousins au talent si éclatant et je désormais pour moi tout est clair. IL y a Montcalmès et les autres dans cette région. Ni plus, ni moins. Un mervelleux vins d'esthète qui ne se livrera vraiment que dans 5 à 10 ans. 91-93
Saint Emilion : Chateau Soutard 1999 : Les 99 de Saint Em' se dégustent bien en ce moment je trouve. Matière souple, fruité présent et grande douceur de constitution procurent vraiment ce plaisir simple que le dégustateur recherche au moment du repas.Celui ci possède une couleur assez sombre, violine et parfaitement jeune. Des notes de fruits rouges exhalent au nez et se combinent à de fins effluves fumés-torréfiés qui signalent des bois de belle qualité. La matière est fluide et structurée autour de jolis tanins patinés par un élevage mesuré et attentif. La longueur finale signale que l'année peut aussi disposer d'une honnête concentration. Un beau 99, mais d'abord un bon Saint Emilion vinIfié par François de Ligneris le désormais ex-propriétaire du cru. 89
Pauillac : Mouton Rotschild 1979 : J'ai dû vous parler de ce vin assez récemment car je l'ai entrevu pour la Paulée à Meursault et ensuite pôur les fêtes de Noël. A chaque fois une teinte différente le caractérise et surtout il semble fluctuer du côté de la densité. Celui-ci présentait une couleur acajou déjà évoluée et porteuse d'une turbidité un peu haute. Le nez frais s'exprime sur le bois précieux, la pivoine et des effluves de griotte amères combinées à une touche plus verte et légèrement mentholée, de type after-eight. La bouche est vive et construite sur des tanins fondus que l'on devine cepndant nombreux et un peu "verts". L'ensemble a de l'allure et cette inimitable touche "rive gauche pauillac" si aristocratiquement racée. Je me fourvoie du côté de Grand Puy Lacoste ( que j'aime beaucoup) en détectant le grain de ce millésime singulier. Un vin de belle origine qui aurait pu être un rien plus "profond. 89 ce jour là !
St Julien : Ducru Beaucaillou 2000 : Le terroir de Ducru fait sans doute partie des meilleurs de l'appellation St Julien et il aurait pu je pense - au même titre que Mouton - prétendre un jour au classement en premier tant son aura est grande depuis plusieurs décennies. Je l'ai personnellement toujours fréquenté avec beaucoup d'enthousiasme et de dévotion, allant jusqu'à le chiner dans les moindres recoins des FAV et rayons de cavistes...Mais j'avoue que les millésimes des années 90 - à l'inverse des vieux -ne m'ont pas toujours éblouis, car souvent entachés de notes de vieux bois ou de brettanomyces. Ce 2000 m'a plu pour son allonge et sa densité et par sa forme compacte, un peu massive qui au départ m'a conduit à le placer un peu plus au Nord. J'ai cependant émis un avis assez mitigé au final car le boisé semble terriblement présent et surtout de qualité médiocre . On sent nettement la part de merrains un peu sec dans ce cru capable de tant de velouté au naturel.La bouteille ne présentait aucune déviance, mais simplement le vin est un peu en retrait du formidable millésime qu'est parfois 2000 dans l'appellation Saint Julien et présente une rusticité générale assez éloignée du rang d'un second. Une -relative- déception. 87-88
Bien à vous,
Patrick Essa
Meursault 2001 : Coche-Dury : Un village sans doute issu d'un assemblage de plusieurs parcelles (dont le petit clos des écoles et les Vireuils du dessus sans doute) dans un millésime un peu austère mais si densément contitué. Robe or-vert, nez sur une fine réduction initiale qui confère une petite touche grillée un peu superficiel, de bonne intensité. Bouche droite et vive qui finit un peu trop saline mais qui dispose d'une tension qui lui apporte une fraîcheur de bon aloi. Un joli Meursault frais et rectiligne qui doit encore évoluer sous verre pour prendre de l'envergure. 86-87
Chambertin "le secret" de Trapet : Un secret bien gardé que ce Chambertin à l'étiquette déchirée et au millésime arraché. En faisant un effort je le plaçais à l'aveugle du côte de Vougeot dans le millésime 78...En me fourvoyant pour le cru je pensais ne pas m'être trompé sur le millésime que l'on ne pu bien entendu me fournir. David Rossignol Trapet auprès de moi le positionna lui du côté de 79 sans en être totalement certain cependant. On le trouva un poil court et fluide, manquant de grâce pour ce cru d'élite et surtout marqué par des notes de champignons qui signent une évolution évidente. Le vin conservera son secret mais il n'est pas indiscret de signaler que cela restera son principal intérêt... 80-82
Chateauneuf du Pape : Barbe Rac 99 Chapoutier : La belle cuvée de Chateauneuf du Pape ( avec "Croix de bois") de la maison Chapoutier est toujours assez délicate et tendre et s'éloigne très nettement des "monstres" que peuvent aujourd'hui générer des domaines comme Pegau ou Bonneau. Plus fine que dense, plus subtile que profonde , elle n'en est pas moins un peu mince dans ce millésime 99 de -pourtant- bonne naissance. La robe est orangée, évoluée et possède une turbidité gênante. Cela perturbe la précision du nez qui part un peu dans tous les sens entre tapenade, poivre blanc, torréfaction et fines notes de gingembre. Une volatile assez haute ouvre le fruité du vin après quelques temps d'aération le rendant presque "bourguignon" dans sa forme. En bouche le vin est trop maigre et acqueux pour vraiment donner la mesure de son beau terroir et il me déçoit vivement par ses arômes diffus et sa faible densité. La finesse confine ici à l'evanescence et la bouteille - pas le moins du monde défectueuse - montre les limites de cette faible cuvée ( dans ce millésime )de - pourtant- haut rang. Je l'avais mieux dégustée il y a deux ans. 83
Chateauneuf du Pape : La Gardine 1998 : Bu en compagnie de la cuvée Barbe Rac© 99 de Chapoutier, le vin s'est montré à son net avantage dans la confrontation. Plus riche, plus dense, plus sombre et beaucoup plus racé que la précédente, il ne pêche peut-être que par excès d'alcool dans ce millésime solaire et mûr dont c'est l'écueuil naturel et essentiel constaté depuis sa naissance. Je suis toutefois satisfait de l'onctuosité d'une trame fondue et de l'harmonie générale de ce cru séveux et asez bouqueté qui est aujourd'hui prêt à accompagner une belle pièce de gibier. Finale un peu sucreuse, comme il se doit avec le grenache dans les années chaudes. bien. 88
Côte du Rhône "L'Ebrescade" 2000 de Richaud : Voilà le style même de vin incompréhensible pour un passionné de dégustation versé dans la vinification. Robe trouble à forte turbidité, acidité volatile très élevée, dérangeante, donnant au vin des accents diffus d'une rare vulgarité et bouche "sucraillonne" ecoeurante et évoluée qui n'a pas transformé tous ces sucres et qui commence aujourd'hui à décliner nettement. Pour amateur de sirop alcoolisé ayant traîné en vidange pendant trois semaines dans le frigo ! une cuvée simplement issue d'erreurs notoires de vinification. A fuire.65
Coteaux du Languedoc : Montcalmès 2003 :Quel domaine que Montcalmès ! Tout y semble parfaitement maîtrisé et dans ce millésime 2003 - si solaire et si difficile - préserver autant de densité , de rigueur et de fraîcheur confine à l'exploit. Bien entendu le vin paraît opulent, riche, concentré mais tellement comprimé encore dans sa guangue tannique parfaite qui préserve un corps d'une indicible pureté formelle. On sent la touche habile de l'extraction dosée pour l'année, cette architecture vineuse qui s'harmonise entre douceur d'une acidité basse et angulosité de tanins parfaitement polis par un élevage subtilement instillé. Je ne peux que m'incliner devant la patte de ces deux cousins au talent si éclatant et je désormais pour moi tout est clair. IL y a Montcalmès et les autres dans cette région. Ni plus, ni moins. Un mervelleux vins d'esthète qui ne se livrera vraiment que dans 5 à 10 ans. 91-93
Saint Emilion : Chateau Soutard 1999 : Les 99 de Saint Em' se dégustent bien en ce moment je trouve. Matière souple, fruité présent et grande douceur de constitution procurent vraiment ce plaisir simple que le dégustateur recherche au moment du repas.Celui ci possède une couleur assez sombre, violine et parfaitement jeune. Des notes de fruits rouges exhalent au nez et se combinent à de fins effluves fumés-torréfiés qui signalent des bois de belle qualité. La matière est fluide et structurée autour de jolis tanins patinés par un élevage mesuré et attentif. La longueur finale signale que l'année peut aussi disposer d'une honnête concentration. Un beau 99, mais d'abord un bon Saint Emilion vinIfié par François de Ligneris le désormais ex-propriétaire du cru. 89
Pauillac : Mouton Rotschild 1979 : J'ai dû vous parler de ce vin assez récemment car je l'ai entrevu pour la Paulée à Meursault et ensuite pôur les fêtes de Noël. A chaque fois une teinte différente le caractérise et surtout il semble fluctuer du côté de la densité. Celui-ci présentait une couleur acajou déjà évoluée et porteuse d'une turbidité un peu haute. Le nez frais s'exprime sur le bois précieux, la pivoine et des effluves de griotte amères combinées à une touche plus verte et légèrement mentholée, de type after-eight. La bouche est vive et construite sur des tanins fondus que l'on devine cepndant nombreux et un peu "verts". L'ensemble a de l'allure et cette inimitable touche "rive gauche pauillac" si aristocratiquement racée. Je me fourvoie du côté de Grand Puy Lacoste ( que j'aime beaucoup) en détectant le grain de ce millésime singulier. Un vin de belle origine qui aurait pu être un rien plus "profond. 89 ce jour là !
St Julien : Ducru Beaucaillou 2000 : Le terroir de Ducru fait sans doute partie des meilleurs de l'appellation St Julien et il aurait pu je pense - au même titre que Mouton - prétendre un jour au classement en premier tant son aura est grande depuis plusieurs décennies. Je l'ai personnellement toujours fréquenté avec beaucoup d'enthousiasme et de dévotion, allant jusqu'à le chiner dans les moindres recoins des FAV et rayons de cavistes...Mais j'avoue que les millésimes des années 90 - à l'inverse des vieux -ne m'ont pas toujours éblouis, car souvent entachés de notes de vieux bois ou de brettanomyces. Ce 2000 m'a plu pour son allonge et sa densité et par sa forme compacte, un peu massive qui au départ m'a conduit à le placer un peu plus au Nord. J'ai cependant émis un avis assez mitigé au final car le boisé semble terriblement présent et surtout de qualité médiocre . On sent nettement la part de merrains un peu sec dans ce cru capable de tant de velouté au naturel.La bouteille ne présentait aucune déviance, mais simplement le vin est un peu en retrait du formidable millésime qu'est parfois 2000 dans l'appellation Saint Julien et présente une rusticité générale assez éloignée du rang d'un second. Une -relative- déception. 87-88
Bien à vous,
Patrick Essa
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d'Artagnan
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Re: Condado de Haza ribera-del- duero 2004
8 heures de carafe??sly1 a écrit :Ce soir je bois du Condado de Haza ribera-del- duero 2004
Je l'ai mis en carafe vers les 10 hres pour boire vers les 18 hres.
Traitement violent qui me semble un peu excessif. Qu'est-ce qui t'as motivé de la sorte? On ne parle quand même pas d'un Cru classé 2005, est-ce que le vin a souffert ou crois-tu qu'il en a bénéficié?
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Potap
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Je n'ai jamais tenté l'expérience en carafe mais le 2003 que j'avais bu avait été consommé sur 2 jours. Après le premier souper, un peu moins de la moitié de la bouteille, non carafée celle-là, avait patientée rebouchée (pas de vacu-vin sous la main) dans sa bouteille à environ 16-17°C. Le vin était toujours excellent le lendemain soir! Je ne recommanderais par contre pas ce traitement à certains vins...
Un très bon souper hier soir en compagnie de Surf et Waves!
Côte à côte, nous avons ouvert ces vins, avec quelques impressions:
Monte Real, Rioja, 1999:
Une grande palette d'arômes. Un début sur des notes d'écurie, de foin, d'étable devenant ensuite plus métallique et finissant sur une belle touche herbacée. Beau côté poivré, de la finesse et du beau fruit.
Propriedad H. Remondo, Rioja, 2001:
Belle structure pour ce vin, léger sirop d'érable au premier nez, beaucoup de puissance encore avec du gros poivre. Tout d'un bloc, encore très jeune mais très bon. Du beau fruit aussi, une belle bouteille qui mérite de vieillir encore.
Deux très beaux vins avec beaucoup de ressemblance. Très agréable de pouvoir les comparer ainsi. Il reste du Monte Real 1999 dans le réseau, je m'en acheterai sûrement, et le Propriedad H. Remondo est rendu au millésime 2003 sur les tablettes.
Comme dessert, Waves a généreusement offert un
Château Suduirault 1997:
La première chose qui m'a frappé est la couleur dorée que je trouvais plutôt évoluée pour un vin de dix ans. À titre de comparaison, le Sigalas-Rabaud 1975 ouvert en novembre dernier avait à peu près la même teinte.
Un mot pour résumer ce magnifique vin: Onctuosité! De la crème en bouche. Un grand Sauternes, le meilleur que j'ai goûté jusqu'à présent. Beau sucre, mielleux, une douceur exemplaire.
Un très gros merci à Surf pour le délicieux coq au vin (miam, j'en ai pris deux fois!), à Waves pour ce merveilleux Sauternes et à tous les deux pour leur très bel accueil!
Luce et Jay
P.S. Zut, n'avons pas trouvé le Château Margaux!
Côte à côte, nous avons ouvert ces vins, avec quelques impressions:
Monte Real, Rioja, 1999:
Une grande palette d'arômes. Un début sur des notes d'écurie, de foin, d'étable devenant ensuite plus métallique et finissant sur une belle touche herbacée. Beau côté poivré, de la finesse et du beau fruit.
Propriedad H. Remondo, Rioja, 2001:
Belle structure pour ce vin, léger sirop d'érable au premier nez, beaucoup de puissance encore avec du gros poivre. Tout d'un bloc, encore très jeune mais très bon. Du beau fruit aussi, une belle bouteille qui mérite de vieillir encore.
Deux très beaux vins avec beaucoup de ressemblance. Très agréable de pouvoir les comparer ainsi. Il reste du Monte Real 1999 dans le réseau, je m'en acheterai sûrement, et le Propriedad H. Remondo est rendu au millésime 2003 sur les tablettes.
Comme dessert, Waves a généreusement offert un
Château Suduirault 1997:
La première chose qui m'a frappé est la couleur dorée que je trouvais plutôt évoluée pour un vin de dix ans. À titre de comparaison, le Sigalas-Rabaud 1975 ouvert en novembre dernier avait à peu près la même teinte.
Un mot pour résumer ce magnifique vin: Onctuosité! De la crème en bouche. Un grand Sauternes, le meilleur que j'ai goûté jusqu'à présent. Beau sucre, mielleux, une douceur exemplaire.
Un très gros merci à Surf pour le délicieux coq au vin (miam, j'en ai pris deux fois!), à Waves pour ce merveilleux Sauternes et à tous les deux pour leur très bel accueil!
Luce et Jay
P.S. Zut, n'avons pas trouvé le Château Margaux!
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JF
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Yes !!! J'en ai une couple de bouteilles en cave !Château Guiraud, 2001:
Le nez est tout à fait explosif sur l'écorce d'orange, l'abricot, bref, une marmelade chaude et invitante auquel s'ajoute une touche de miel. En bouche c'est encore plus savoureux. Jouissif! Et la finale qui ne finit pas ...... Le meilleur Sauternes que j'ai bu à vie!
JF
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bpprive
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Et moi 3!!! D'autant plus qu'il n'était pas achetableCitation:
Château Guiraud, 2001:
Le nez est tout à fait explosif sur l'écorce d'orange, l'abricot, bref, une marmelade chaude et invitante auquel s'ajoute une touche de miel. En bouche c'est encore plus savoureux. Jouissif! Et la finale qui ne finit pas ...... Le meilleur Sauternes que j'ai bu à vie!
Yes !!! J'en ai une couple de bouteilles en cave !
JF
104$ la bouteille...-
Chico
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Il arrive qu'on ouvre une bouteille de moins de 15$ et qu'on s'en félicite. Ce fut mon cas pour le Chardonnay Inniskillin la semaine dernière.
Je n'ai pas été aussi chanceux hier (samedi).
Un repas sans façon.
D'abord, en après-midi, en blanc, avec une fondue au fromage: Caliterra Sauvignon Blanc 2005. Il y avait longtemps que je n'avais pas bu vin blanc si pauvre. Le vin que je faisais à partir de concentré m'a semblé nettement meilleur.
Ensuite, en soirée, en rouge, avec une lasagne, Moulin de Gassac, Terrasses de Guilhem 2004, Vin de Pays de l'Hérault. Agressant. Sans finesse. Dommage car j'étais allé à St-Guilhem-le-Désert l'an dernier et je me suis rappelé ce voyage en découvrant cette bouteille.
Commentaires sans prétention basés sur mes impressions personnelles dans les contextes pré-cités.
Peut-être ces vins se seraient-ils mieux exprimés s'ils avaient été carafés ou servis avec autre chose à une autre saison...
ChicoResh
Je n'ai pas été aussi chanceux hier (samedi).
Un repas sans façon.
D'abord, en après-midi, en blanc, avec une fondue au fromage: Caliterra Sauvignon Blanc 2005. Il y avait longtemps que je n'avais pas bu vin blanc si pauvre. Le vin que je faisais à partir de concentré m'a semblé nettement meilleur.
Ensuite, en soirée, en rouge, avec une lasagne, Moulin de Gassac, Terrasses de Guilhem 2004, Vin de Pays de l'Hérault. Agressant. Sans finesse. Dommage car j'étais allé à St-Guilhem-le-Désert l'an dernier et je me suis rappelé ce voyage en découvrant cette bouteille.
Commentaires sans prétention basés sur mes impressions personnelles dans les contextes pré-cités.
Peut-être ces vins se seraient-ils mieux exprimés s'ils avaient été carafés ou servis avec autre chose à une autre saison...
ChicoResh
Modifié en dernier par Chico le dim. 04 févr. 2007 17:35, modifié 1 fois.