Semaine du 2 mars

[Dan007]

Après avoir patienté 4 ans avant d'ouvrir la 2e fiole du Thomas Barton, St-Émilion Réserve 2007 (IP)... la joie !

J'avais décrit en juillet 2011 au moment d'ouvrir la première bouteille, que la structure y était mais encore jeune et vigoureux.

Quelle belle surprise !!! Beau grenat, à la robe trouble... Notes de cerise noire, de framboise aux accents champignonnés et de kirsh. Très digeste (son 12.5% aide assurément). Les tannins sont fins et très bien intégrés. On en veut encore !!!

J'avais commandé au salon des vins de Québec qui se tient la fds du 14 mars. C'est à savoir s'il est distribué ???

De mémoire à 25-27$... tout un RQP !

[Avicenne]

Gini La frosca Soave classico 2011 SAQ N° 12132027 26$

WS90, WA90, tre beccheri.

Accompagne sublime sushi Tri express.

Beau nez fleur blanche, amande douce, miel.
Bouche sur le meme theme, acidité legere, gras retenu.
Atmospherique sans etre stratospherique.

Un beau prototype du Soave bien abordable.
La bonne nouvelle est qu'il en reste en succursale!

[Headless]

Depuis lundi :

Leroy Bourgogne Blanc Fleurs de Vignes
Paolo Scavino Barolo 2010
Psi Ribera Del Duero 2012
Royal Tokaji Blue Label 5 Puttonyos 2008
Michel Rolland Bordeaux 2009
Joh. Jos. Christoffel Erben Ürziger Würzgarten Riesling Spätlese 2011

Le Leroy est vraiment un OVNI, mais on ne pourrait pas tomber plus dans ma palette en terme de bourgogne blanc (hors-Chablis). Le Scavino était tout en structure, très joli barolo. Le Psi était exhubérant sur le fruit, quand même frais mais un peu trop unidimensionnel à ce stade. Le Tokaji était toujours aussi succulent, on ne se trompe pas avec cette maison! Le petit Bordeaux de Rolland était ordinaire, j'avais pourtant des bons souvenirs de la dernière fois où j'y avais goûté. Le JJ Christoffel se buvait vraiment tout seul, tout ce qu'on veut dans un riesling allemand mais j'aurais pris un peu plus de profondeur quand même.

[Nico]

Depuis lundi :

Leroy Bourgogne Blanc Fleurs de Vignes
Paolo Scavino Barolo 2010
Psi Ribera Del Duero 2012
Royal Tokaji Blue Label 5 Puttonyos 2008
Michel Rolland Bordeaux 2009
Joh. Jos. Christoffel Erben Ürziger Würzgarten Riesling Spätlese 2011

Le Leroy est vraiment un OVNI, mais on ne pourrait pas tomber plus dans ma palette en terme de bourgogne blanc (hors-Chablis). Le Scavino était tout en structure, très joli barolo. Le Psi était exhubérant sur le fruit, quand même frais mais un peu trop unidimensionnel à ce stade. Le Tokaji était toujours aussi succulent, on ne se trompe pas avec cette maison! Le petit Bordeaux de Rolland était ordinaire, j'avais pourtant des bons souvenirs de la dernière fois où j'y avais goûté. Le JJ Christoffel se buvait vraiment tout seul, tout ce qu'on veut dans un riesling allemand mais j'aurais pris un peu plus de profondeur quand même.

Belle semaine

[path133]

Ce soir, avec l'excellente pizza de la Casa Panatoni de Cap-Rouge, j'ai ouvert deux bouteilles de Badia a Passignano, un 2001 et un 2006. Le 2001 présentait des arômes de tabac, de cuir et de cerise à l'eau de vie. En bouche, il présentait davantage de matière que le 2006, à la fois frais, soyeux et avec une finale de bonne longueur. Quant au 2006, il était davantage sur les fruits rouges avec une pointe épicée et une acidité plus présente que pour le 2001. Quant à sa finale, elle laissait pointer des arômes légèrement boisés avec une touche caramélisée. Conclusion: deux très bons vins avec un léger avantage pour le 2001.

[Nicklasss]

Hier soir, Bordeaux Michel Rolland 2009, trés bien pour key prix. Et 2 Chambolle-Musigny, A-F Gros 2006 et Charlopin 2010. Que c'est Bon du Chambolle! Charlopin, plus confit et boisé, plus puissant, Gros, plus fin et plus complexe petite fruits rouges, violettes, minéraux... Deluxe très beaux Bourgogne village.

Ce soir, ce sera du Bourgogne blanc...

Nic

[Nico]

Ce soir, Henri Bourgeois Sancerre La Porte du Caillou, Sancerre 2011
Très belle expression du pinot noir, à prix doux
Au nez, griottes et fumée
En bouche, griottes et dans la même lignée, cerises de terre, poivre blanc, un peu de vanille et une très légère touche boisée. Belle acidité, une belle bouche pleine et une jolie longueur.
Ce n'est pas pas le plus beau pinot que j'ai goûté dans cette gamme de prix plutôt restreinte, $28.00, mais je dirais que l'ensemble représente bien ce cépage, hors Bourgogne, et je le répète, à prix doux

[brolio]

Hier, dans une petite dégustation improvisée de Cahors, le Château la Coustarelle 2011 a fait la barbe au Moulin de Lagrezette 2013.

Si le Moulin était quelconque et sans particularité, le Coustarelle était très bien fait pour le prix demandé (18$). Pas trop acide, pas trop costaud, on ne sent pas l'alcool contrairement au Moulin, belle vanille (boisé) au nez et en bouche. Ma foi, pour 18$, c'est un judicieux RQP!

[Omar]

Domaine de Ferrand Châteauneuf-du-Pape 2007

Ouf, un véritable vin OVNI! Robe très sombre, le nez est compoté, sur les notes de prunes, de kirsch, et un peu de volatile. La bouche est veloutée et ronde, avec une impression marquée de sucrosité. Acidité faible. Les tannins sont fondus, la finale est assez longue mais chaude et capiteuse. C'est un très gros vin, d'une richesse impressionnante, mais ça ne plaira pas à tous. À l'aveugle, j'airais été vers un amarone, c'est dire. Mais dans ce style presque porto, c'est très bien fait et relativement équilibré (malgré tout): faut juste le boire en ayant cette attente pour l'apprécier. Étrange que ce domaine soit parvenu à la popularité avec un vin si atypique (98 points Parker). L'effet millésime joue certainement, mais je me demande si le domaine n'a pas voulu forcer les choses (sur la maturité et l'extraction) justement pour se faire remarquer des critiques qui aiment ce style. Je vais attendre quelques années mes bouteilles restantes: le vin va toujours rester hédoniste, mais il pourra sans doute développer davantage d'élégance avec des notes tertiaires. 92+

[Phanie]

Une semaine de dégustation des Saint-Aubin dans notre cave: une belle appellation, offrant de bons rapports qualité-prix.



Pierre André au Château de Corton André Saint-Aubin 1er cru 2010

Un Saint-Aubin vinifié à la californienne...  Très marqué par l'élevage en fût de chêne, avec des arômes de vanille masquant les fruits jaunes.  La bouche est ronde et modérément grasse.  Il se doit bien mais à mon avis en apéro, seul ou avec des croûtons au chèvre, car je le trouve difficile à marier avec un repas.  85

Domaine Vincent Girardin Saint-Aubin 1er cru Les Murgers des Dents de Chien 2010

Un Saint-Aubin très chablisien, sur les arômes de fleurs et de fruits du verger mais très minéral. Notes d'élevage modérées, s'estompant partiellement avec l'aération.  87

Domaine Henri Prudhon & Fils Saint-Aubin 1er cru sur Gamay 2010

Des beaux arômes de fruits blancs et jaunes, des notes complexes, et ce malgré le prix très accessible.  Beaucoup aimé.  88

Domaine Marc Colin & Fils Saint-Aubin La Fontenotte 2010

Un beau vin qui se boit très bien, sur les fruits blancs et jaunes. Peu complexe. À boire maintenant.  86

Domaine Hubert Lamy Saint-Aubin 1er cru Clos de Meix 2011

Le seul 2011 ici.  Des notes d'élevage qui s'estompent rapidement avec l'aération.  Des arômes de nectarines et d'abricots, avec une touche de poires.  Une pointe d'amandes.  Une texture mi-ronde, mi-minérale.  Un beau vin bien équilibré.  Plus cher que d'autres dans sa catégorie, mais une petite coche au-dessus.  89

[Dégel]

Domaine de Ferrand Châteauneuf-du-Pape 2007

Ouf, un véritable vin OVNI! Robe très sombre, le nez est compoté, sur les notes de prunes, de kirsch, et un peu de volatile. La bouche est veloutée et ronde, avec une impression marquée de sucrosité. Acidité faible. Les tannins sont fondus, la finale est assez longue mais chaude et capiteuse. C'est un très gros vin, d'une richesse impressionnante, mais ça ne plaira pas à tous. À l'aveugle, j'airais été vers un amarone, c'est dire. Mais dans ce style presque porto, c'est très bien fait et relativement équilibré (malgré tout): faut juste le boire en ayant cette attente pour l'apprécier. Étrange que ce domaine soit parvenu à la popularité avec un vin si atypique (98 points Parker). L'effet millésime joue certainement, mais je me demande si le domaine n'a pas voulu forcer les choses (sur la maturité et l'extraction) justement pour se faire remarquer des critiques qui aiment ce style. Je vais attendre quelques années mes bouteilles restantes: le vin va toujours rester hédoniste, mais il pourra sans doute développer davantage d'élégance avec des notes tertiaires. 92+

J'ai comme l'impression que c'est pas avec ta blonde que t'as bu ce vin là...