Semaine du 1 juin 2020
- stonewell
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Semaine du 1 juin 2020
Domaine Ruet Voujon Brouilly 2018
Fraîchement arrivé en succursale, après le très bon 2017 je découvre un 2018 encore meilleur au fruité gourmand (myrtille) bien mûr qui m'accroche un sourire aux lèvres.
Titrant à 12,5%, un vin digeste sur mesure pour les belles journées à venir.
Bravo encore une fois à Cathy Ruet!
Fraîchement arrivé en succursale, après le très bon 2017 je découvre un 2018 encore meilleur au fruité gourmand (myrtille) bien mûr qui m'accroche un sourire aux lèvres.
Titrant à 12,5%, un vin digeste sur mesure pour les belles journées à venir.
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- danlulu
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Re: Semaine du 1 juin 2020
stonewell a écrit : ↑ven. 05 juin 2020 10:50Domaine Ruet Voujon Brouilly 2018
Fraîchement arrivé en succursale, après le très bon 2017 je découvre un 2018 encore meilleur au fruité gourmand (myrtille) bien mûr qui m'accroche un sourire aux lèvres.
Titrant à 12,5%, un vin digeste sur mesure pour les belles journées à venir.
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Je me cherchais justement un Bojo bon et pas cher pour aller avec les hamburgers sur le BBQ!!!
Merci Stonewell
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Re: Semaine du 1 juin 2020
J'espère qu'il sera à ton goût, je suis retourné acheter un six-pack de ce "one shot release".
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Re: Semaine du 1 juin 2020
Et encore moins cher, pour tes hamburger sur le bbq du mardi soir, un petit pinot allemand : Hans Boer. Leger, desalterant, aerien, gorge de fruits rouges, avec une belle petite pointe d'acidite. A $14,00, un vrai petit rouge pour les chaudes journees d'ete.
"Jamais vin ne vint en vain!"
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Re: Semaine du 1 juin 2020
Merci BenAfnamBenAfnam a écrit : ↑sam. 06 juin 2020 13:54Et encore moins cher, pour tes hamburger sur le bbq du mardi soir, un petit pinot allemand : Hans Boer. Leger, desalterant, aerien, gorge de fruits rouges, avec une belle petite pointe d'acidite. A $14,00, un vrai petit rouge pour les chaudes journees d'ete.
Je vais certainement l'essayer mais le taux de sucre de 5,7 g/L me titille un peu, as-tu détecté ce sucre en bouche ou l'acidité permet d'équilibrer l'ensemble?
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Re: Semaine du 1 juin 2020
Stonewell @ écrit
Merci du tuyau, me cherchait un Bojo digeste pour me Femme qui me le demande depuis deux semaine, ramassé 3 sur Maisonneuve..il y avait aussi une orpheline de Combier-Fischer-Gerin L’Infernal Aguilera 2010 je ne pouvait la laissée seule, Oh! et deux Musar 2001 de plus pour le cellier.Domaine Ruet Voujon Brouilly 2018
Fraîchement arrivé en succursale, après le très bon 2017 je découvre un 2018 encore meilleur au fruité gourmand (myrtille) bien mûr qui m'accroche un sourire aux lèvres.
Titrant à 12,5%, un vin digeste sur mesure pour les belles journées à venir.
Bravo encore une fois à Cathy Ruet!
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Re: Semaine du 1 juin 2020
Superbe duel de luxe avec neveu et sa blonde hier soir:
Bel-Air 2010, Gevrey-Chambertin 1er cru, Taupenot-Merme, acheté en 2013, 100$
versus
Chambertin grand cru 2010 de Camille Giroud, acheté en 2013, 230$
Pnp. Deux robes assez semblables, rubis vif et brillant assez soutenu, un peu plus le Chambertin, avec tout de même signe d'évolution dans les deux cas avec tuile au ménisque.
Bel-Air 1er cru: un peu puant au début, je pensais fuel mais c'était plutôt huile de truffe, avec du fruit rouge mi-cuit ?, généreux, des fleurs. Un bouquet très dégourdi, intense, complexe et costaud. Cependant il évolue vite dans le verres et les arômes s'ennoblissent significativement, me séduisant totalement. Je suis un peu dérouté par la première gorgée: il y a de l'austérité et de la richesse en même temps...Mais dès la deuxième, je commence à faiblir: la texture est superbement caressante, le fruité gourmand tout en restant classy, et plus le temps passe plus je savoure ce divin nectar. Il y a beaucoup de matière pas encore fondue à l'ensemble mais c'est vachement délicieux pareil...
Chambertin grand cru: Ça n'a pas été long que je l'ai identifié comme mon favori, il y a eu comme un coup de foudre instantané...Le bouquet est plus discret, timide, subtil, mais beaucoup plus élégant, délicat, féminin. C'est floral et épicé doux, sur le fruit rouge frais, ça pinote doucement. Il fait plus "pinot" pour moi, le bouquet étant moins concentré mais plus fin. Dès la première gorgée, ça brise le coeur...Moins de corps mais quel esprit ! De la finesse, de l'élégance, magnifique et émouvant jusqu'à la dernière goutte. Grand vin prêt à boire il me semble tandis que Bel-Air le sera dans quelques années.
Dégustés en semi-aveugle, je croyais que Bel-Air était le Chambertin vu sa matière plus intense.
Vraiment du pur bonheur d'avoir trempé mes lèvres toute la soirée dans ces deux superbes vins. Par contre je trouve que la différence de prix n'est pas justifiée si je me fie juste à ma bouche...La seule raison que je trouve c'est bêtement les appellations: on a ici un 1er cru et un grand cru.
Bel-Air 2010, Gevrey-Chambertin 1er cru, Taupenot-Merme, acheté en 2013, 100$
versus
Chambertin grand cru 2010 de Camille Giroud, acheté en 2013, 230$
Pnp. Deux robes assez semblables, rubis vif et brillant assez soutenu, un peu plus le Chambertin, avec tout de même signe d'évolution dans les deux cas avec tuile au ménisque.
Bel-Air 1er cru: un peu puant au début, je pensais fuel mais c'était plutôt huile de truffe, avec du fruit rouge mi-cuit ?, généreux, des fleurs. Un bouquet très dégourdi, intense, complexe et costaud. Cependant il évolue vite dans le verres et les arômes s'ennoblissent significativement, me séduisant totalement. Je suis un peu dérouté par la première gorgée: il y a de l'austérité et de la richesse en même temps...Mais dès la deuxième, je commence à faiblir: la texture est superbement caressante, le fruité gourmand tout en restant classy, et plus le temps passe plus je savoure ce divin nectar. Il y a beaucoup de matière pas encore fondue à l'ensemble mais c'est vachement délicieux pareil...
Chambertin grand cru: Ça n'a pas été long que je l'ai identifié comme mon favori, il y a eu comme un coup de foudre instantané...Le bouquet est plus discret, timide, subtil, mais beaucoup plus élégant, délicat, féminin. C'est floral et épicé doux, sur le fruit rouge frais, ça pinote doucement. Il fait plus "pinot" pour moi, le bouquet étant moins concentré mais plus fin. Dès la première gorgée, ça brise le coeur...Moins de corps mais quel esprit ! De la finesse, de l'élégance, magnifique et émouvant jusqu'à la dernière goutte. Grand vin prêt à boire il me semble tandis que Bel-Air le sera dans quelques années.
Dégustés en semi-aveugle, je croyais que Bel-Air était le Chambertin vu sa matière plus intense.
Vraiment du pur bonheur d'avoir trempé mes lèvres toute la soirée dans ces deux superbes vins. Par contre je trouve que la différence de prix n'est pas justifiée si je me fie juste à ma bouche...La seule raison que je trouve c'est bêtement les appellations: on a ici un 1er cru et un grand cru.
Les bateaux sont à l'abri dans les ports, mais ils ne sont pas faits pour ça...
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Re: Semaine du 1 juin 2020
A moins de $15,00, je ne t'ai pas promis un Romanee.....mais acidite suffisante pour equilibrer le sucredanlulu a écrit : ↑sam. 06 juin 2020 14:09Merci BenAfnamBenAfnam a écrit : ↑sam. 06 juin 2020 13:54Et encore moins cher, pour tes hamburger sur le bbq du mardi soir, un petit pinot allemand : Hans Boer. Leger, desalterant, aerien, gorge de fruits rouges, avec une belle petite pointe d'acidite. A $14,00, un vrai petit rouge pour les chaudes journees d'ete.
Je vais certainement l'essayer mais le taux de sucre de 5,7 g/L me titille un peu, as-tu détecté ce sucre en bouche ou l'acidité permet d'équilibrer l'ensemble?
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Re: Semaine du 1 juin 2020
Pinte Bien 2018, Arbois Poulsard, dom.de la Pinte, 32$.
Pnp. Robe claire et peu soutenue d'un genre de cerise pâle mixée avec de la pêche. Bouquet subtil mais archi fruité bonbon, genre bonbons aux cerises. Rien de complexe, fraîcheur, sucre, cerises...
En bouche rien n'accroche, ça coule comme de l'eau, rien de frappant non plus. La texture est belle, douce, pas d'amertume, acidité de bon aloi, le fruit est naturel et sucré. Belle attitude mais très court en finale. J'ai plus l'impression de boire un jus de fruit que du vin, sans offense...En tout cas rien pour écrire à ma mère !
Lendemain: bouquet encore plus subtil, fort simple, ça sent pas le jus de raisin mais le jus de cerises, à la limite le jus de canneberges. en bouche a peu bougé: simplet, jus de fruit sucré, sans amers, à peine tendu. J'ai pas l'habitude de boire au petit déjeuner, mais ça j'en prendrais bien un p'tit verre avec 2 oeufs-toasts-bacon !
32$ ??? Ça me fait poser des questions...
Pnp. Robe claire et peu soutenue d'un genre de cerise pâle mixée avec de la pêche. Bouquet subtil mais archi fruité bonbon, genre bonbons aux cerises. Rien de complexe, fraîcheur, sucre, cerises...
En bouche rien n'accroche, ça coule comme de l'eau, rien de frappant non plus. La texture est belle, douce, pas d'amertume, acidité de bon aloi, le fruit est naturel et sucré. Belle attitude mais très court en finale. J'ai plus l'impression de boire un jus de fruit que du vin, sans offense...En tout cas rien pour écrire à ma mère !
Lendemain: bouquet encore plus subtil, fort simple, ça sent pas le jus de raisin mais le jus de cerises, à la limite le jus de canneberges. en bouche a peu bougé: simplet, jus de fruit sucré, sans amers, à peine tendu. J'ai pas l'habitude de boire au petit déjeuner, mais ça j'en prendrais bien un p'tit verre avec 2 oeufs-toasts-bacon !
32$ ??? Ça me fait poser des questions...
Les bateaux sont à l'abri dans les ports, mais ils ne sont pas faits pour ça...
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Re: Semaine du 1 juin 2020
Saint-Aubin 1er Cru sur Gamay 2011, Henri Prudhon & Fils
Un Bourgogne au prix des plus doux...robe dorée foncée. Superbe bouquet démontrant une belle maturité; beurre fondu, amandes grillées, fleurs d’acacia, miel, citron Meyer confit et des notes subtiles de muscade et caramel. La bouche démontre malheureusement un certain déséquilibre avec un niveau d’astringence relativement élevé mais pour le prix j’ai absolument rien à dire de négatif. Dernière de trois et il valait vraiment la peine de l’attendre...dépasse mes attentes. 89 pts
Un Bourgogne au prix des plus doux...robe dorée foncée. Superbe bouquet démontrant une belle maturité; beurre fondu, amandes grillées, fleurs d’acacia, miel, citron Meyer confit et des notes subtiles de muscade et caramel. La bouche démontre malheureusement un certain déséquilibre avec un niveau d’astringence relativement élevé mais pour le prix j’ai absolument rien à dire de négatif. Dernière de trois et il valait vraiment la peine de l’attendre...dépasse mes attentes. 89 pts
"Le vin, lors de la victoire je le mérite. Mais dans l'adversité, j'en ai besoin..." Napoléon Bonaparte
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Re: Semaine du 1 juin 2020
Merci du CR Alain très intéressant. Le Bel-Air semble populaire ici je peux pas m’empêcher de penser à chaque fois au texte lu dans le magazine Bourgogne d’Aujourd’hui où les propriétaires ont débuté la coupe d’arbres dans la petite forêt jouxtant l’appellation dans le but d’agrandir le vignoble... et disons que cela n’avait pas très bien passé ils ont été forcés d’arrêter; turn off pour moi mais je l’ai bu une fois et c’est très bien. Occasion spéciale pour le Chambertin ou une folie hehe???alain roy a écrit : ↑sam. 06 juin 2020 16:01Superbe duel de luxe avec neveu et sa blonde hier soir:
Bel-Air 2010, Gevrey-Chambertin 1er cru, Taupenot-Merme, acheté en 2013, 100$
versus
Chambertin grand cru 2010 de Camille Giroud, acheté en 2013, 230$
Pnp. Deux robes assez semblables, rubis vif et brillant assez soutenu, un peu plus le Chambertin, avec tout de même signe d'évolution dans les deux cas
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Re: Semaine du 1 juin 2020
Je savais pas ça pour la forêt ! Bel-Air j'ai commencé à acheter ça fin des années 90 à cause d'une fille et j'ai continué car chaque bouteille ouverte a été très belle, comme la fille !
Pas d'occasion spéciale ni de folie pour le Chambertin, j'en ai 3 et à 10 ans c'est le temps d'en ouvrir une première et avec la visite surprise de neveu l'occasion de partager !
Pas d'occasion spéciale ni de folie pour le Chambertin, j'en ai 3 et à 10 ans c'est le temps d'en ouvrir une première et avec la visite surprise de neveu l'occasion de partager !
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Re: Semaine du 1 juin 2020
Le Bel-Air est bien populaire compte tenu de son emplacement. Il est juste au sud des Ruchottes Chambertin et il est bordé à l'est de Clos de Beze et Mazi-Chambertin. Ca fait plutôt des beaux compagnons.jee27 a écrit : ↑dim. 07 juin 2020 19:43Merci du CR Alain très intéressant. Le Bel-Air semble populaire ici je peux pas m’empêcher de penser à chaque fois au texte lu dans le magazine Bourgogne d’Aujourd’hui où les propriétaires ont débuté la coupe d’arbres dans la petite forêt jouxtant l’appellation dans le but d’agrandir le vignoble... et disons que cela n’avait pas très bien passé ils ont été forcés d’arrêter; turn off pour moi mais je l’ai bu une fois et c’est très bien. Occasion spéciale pour le Chambertin ou une folie hehe???alain roy a écrit : ↑sam. 06 juin 2020 16:01Superbe duel de luxe avec neveu et sa blonde hier soir:
Bel-Air 2010, Gevrey-Chambertin 1er cru, Taupenot-Merme, acheté en 2013, 100$
versus
Chambertin grand cru 2010 de Camille Giroud, acheté en 2013, 230$
Pnp. Deux robes assez semblables, rubis vif et brillant assez soutenu, un peu plus le Chambertin, avec tout de même signe d'évolution dans les deux cas
Pour l'histoire de la foret, je ne la connais pas, mais je serais curieux de savoir est-ce que l'agrandissement du climat Bel-Air se faisait dans la protion permier cru ou dans la portion village ?
Merci
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Re: Semaine du 1 juin 2020
Faudrait que je fouille dans mes magazines et voir si cette information était mentionnée mais contenu de la quantité...j'ai trouvé ceci venant de chez Dégustateur Pro: "fontaine a écrit : ↑lun. 08 juin 2020 11:12Le Bel-Air est bien populaire compte tenu de son emplacement. Il est juste au sud des Ruchottes Chambertin et il est bordé à l'est de Clos de Beze et Mazi-Chambertin. Ca fait plutôt des beaux compagnons.jee27 a écrit : ↑dim. 07 juin 2020 19:43Merci du CR Alain très intéressant. Le Bel-Air semble populaire ici je peux pas m’empêcher de penser à chaque fois au texte lu dans le magazine Bourgogne d’Aujourd’hui où les propriétaires ont débuté la coupe d’arbres dans la petite forêt jouxtant l’appellation dans le but d’agrandir le vignoble... et disons que cela n’avait pas très bien passé ils ont été forcés d’arrêter; turn off pour moi mais je l’ai bu une fois et c’est très bien. Occasion spéciale pour le Chambertin ou une folie hehe???alain roy a écrit : ↑sam. 06 juin 2020 16:01Superbe duel de luxe avec neveu et sa blonde hier soir:
Bel-Air 2010, Gevrey-Chambertin 1er cru, Taupenot-Merme, acheté en 2013, 100$
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Chambertin grand cru 2010 de Camille Giroud, acheté en 2013, 230$
Pnp. Deux robes assez semblables, rubis vif et brillant assez soutenu, un peu plus le Chambertin, avec tout de même signe d'évolution dans les deux cas
Pour l'histoire de la foret, je ne la connais pas, mais je serais curieux de savoir est-ce que l'agrandissement du climat Bel-Air se faisait dans la protion permier cru ou dans la portion village ?
Merci
Bel-Air:
Dans le prolongement des Ruchottes du Dessus et juste au dessus du Chambertin Clos de Beze, le climat de Bel-Air semble avoir été conquis récemment sur les sapins surplombant actuellement la côte. Il n'en est rien car on retrouve la trace de ce cru dans des parcellaires forts anciens et il semble avoir toujours été planté de vignes...avant même que les résineux ne couvrent le dessus du coteau. Cela dit comme le climat se décompose en parties "villages" au dessus et "premier cru " en bas" il est assez certain que l'homme a augmenté imperceptiblement son pré-carré au fil du temps. Parfois de manière quelque peu intempestive comme récemment...gageons que les instances gibriaçoises continueront d'exercer à bon escient leur vigilance par l'intermédiaire de l'ODG de l'appellation.
Ce cru élevé est le plus frais de la Côte Chambertin. Marqué sur ses 2,66 ha par des terres légères à assez profondes surtout au nord en bas, il est également caillouteux et marno-calcaire. Son exposition plein Est lui confère une bonne insolation et pour peu qu'il soit récolté mûr - et donc assez tardivement - il participe sans doute un peu de la qualité de ces voisisns célèbres.
Je l'ai souvent dégusté dans mes premières années de dégustateur chez Charles Quillardet puis chez Taupenot-Merme et Charlopin en lui trouvant toujours une réelle présence et un grain tactile affirmé. Ce n'est pas le plus délicat de la côte mais son fruité éclatant plaide incontestablement en sa faveur."
"Le vin, lors de la victoire je le mérite. Mais dans l'adversité, j'en ai besoin..." Napoléon Bonaparte