Semaine du 6 décembre 2021
Posté : mar. 07 déc. 2021 20:41
Le Clos Jordanne Le Grand Clos Pinot Noir Niagara 2017
3 mois sans commentaires, c'est long, trop long. Beaucoup trop long sans que cette -belle- rubrique n'ait fait l'objet d'un commentaire sur un vin.
Alors let's go, reprenons les bonnes vieilles habitudes et trouvons qq minutes pour rédiger cette missive. Dans le fond, je m'en voudrais que cette rubrique tombe dans l'oubli sans quelques tentatives pour la réanimer, d'autant plus que les fêtes arrivent, il devrait y avoir matière à commentaire et partage.
Je me souviens lors de la sortie de ce vin, tout le tintamarre journalistique sur le retour de Thomas Bachelder sur les terres du Clos Jordanne... Après quelques années de coupure, le fils prodigue revenait pour vinifier de nouveau un des plus qualitatifs terroirs de l'Ontario. Les cuvées passées -ou plutôt les commentaires- témoignaient de la grandeur de ce vin. Ne connaissant rien de ce vin, et dans l'ensemble pas grand chose aux vins ontariens en général, je me précipitais pour acheter 2 bouteilles de pinot noir ainsi que 2 de chardonnay. Je ne voulais pas manquer cette expérience, et si en plus, on peut consommer canadien, et que cela pinote, alors ce serait fantastique. C'était l'époque -encore- bénite où l'on pouvait se hâter tranquillement pour acheter du vin, où les énigmatiques loteries, et leur cohortes d'incompréhensions, n'existaient pas.
Bref, après avoir lu toutes sortes de commentaires et critiques sur ce vin, comme si deux clans s'opposaient, les pro et les anti, je me décide enfin à ouvrir la première bouteille, pour me rendre compte par moi même. Il y a du poulet ce soir, pinot noir et volaille font généralement un bon accord.
La première phrase de l'étiquette arrière débute par : ``Le Clos Jordanne est le symbole d'une vision extraordinaire...`` voyons cela ...
Et bien, autant le dire de suite, l'extraordinaire est resté limité à la vision, il ne s'est pas étendu au vin. Attention, le vin est bon, mais pour l'extraordinaire, il faudra repasser.
La couleur est très claire, un rubis assez transparent, mais pas de signe d'évolution.
PNP, le nez est assez discret, pas beaucoup de puissance aromatique, cela reste contenu. Tout juste un peu de fruit. Cependant on perçoit de la fraicheur.
En bouche, c'est frais également. Le sentiment de légèreté visuel, ne se retrouve pas en bouche, il y a un peu plus quand même. Mais la matière reste diffuse, rien de concentré. Sans être unidimensionnel, car il s'améliore un peu avec l'aération, ce vin n'est pas très complexe. Il est néanmoins agréable, il a un bon équilibre, mais rien de transcendant. La finale est plutôt courte. J'ai des doutes quant à son potentiel de vieillissement. On attendra qq années avant d'ouvrir la seconde bouteille, histoire de lui laisser le bénéfice du doute.
Bref un vin qui te laisse sur une note dubitative.
Enfin, sur un tout autre plan, quand ta femme de demande : ``C'est quoi ce vin ?`` après les 2 - 3 premières gorgées, et puis par la suite, elle te confirme que ce n'est pas ce qu'elle préfère, c'est l'argument définitif qui confirme que tu ne vas pas en racheter.
La prochaine fois, j'essaye le chardonnay.
3 mois sans commentaires, c'est long, trop long. Beaucoup trop long sans que cette -belle- rubrique n'ait fait l'objet d'un commentaire sur un vin.
Alors let's go, reprenons les bonnes vieilles habitudes et trouvons qq minutes pour rédiger cette missive. Dans le fond, je m'en voudrais que cette rubrique tombe dans l'oubli sans quelques tentatives pour la réanimer, d'autant plus que les fêtes arrivent, il devrait y avoir matière à commentaire et partage.
Je me souviens lors de la sortie de ce vin, tout le tintamarre journalistique sur le retour de Thomas Bachelder sur les terres du Clos Jordanne... Après quelques années de coupure, le fils prodigue revenait pour vinifier de nouveau un des plus qualitatifs terroirs de l'Ontario. Les cuvées passées -ou plutôt les commentaires- témoignaient de la grandeur de ce vin. Ne connaissant rien de ce vin, et dans l'ensemble pas grand chose aux vins ontariens en général, je me précipitais pour acheter 2 bouteilles de pinot noir ainsi que 2 de chardonnay. Je ne voulais pas manquer cette expérience, et si en plus, on peut consommer canadien, et que cela pinote, alors ce serait fantastique. C'était l'époque -encore- bénite où l'on pouvait se hâter tranquillement pour acheter du vin, où les énigmatiques loteries, et leur cohortes d'incompréhensions, n'existaient pas.
Bref, après avoir lu toutes sortes de commentaires et critiques sur ce vin, comme si deux clans s'opposaient, les pro et les anti, je me décide enfin à ouvrir la première bouteille, pour me rendre compte par moi même. Il y a du poulet ce soir, pinot noir et volaille font généralement un bon accord.
La première phrase de l'étiquette arrière débute par : ``Le Clos Jordanne est le symbole d'une vision extraordinaire...`` voyons cela ...
Et bien, autant le dire de suite, l'extraordinaire est resté limité à la vision, il ne s'est pas étendu au vin. Attention, le vin est bon, mais pour l'extraordinaire, il faudra repasser.
La couleur est très claire, un rubis assez transparent, mais pas de signe d'évolution.
PNP, le nez est assez discret, pas beaucoup de puissance aromatique, cela reste contenu. Tout juste un peu de fruit. Cependant on perçoit de la fraicheur.
En bouche, c'est frais également. Le sentiment de légèreté visuel, ne se retrouve pas en bouche, il y a un peu plus quand même. Mais la matière reste diffuse, rien de concentré. Sans être unidimensionnel, car il s'améliore un peu avec l'aération, ce vin n'est pas très complexe. Il est néanmoins agréable, il a un bon équilibre, mais rien de transcendant. La finale est plutôt courte. J'ai des doutes quant à son potentiel de vieillissement. On attendra qq années avant d'ouvrir la seconde bouteille, histoire de lui laisser le bénéfice du doute.
Bref un vin qui te laisse sur une note dubitative.
Enfin, sur un tout autre plan, quand ta femme de demande : ``C'est quoi ce vin ?`` après les 2 - 3 premières gorgées, et puis par la suite, elle te confirme que ce n'est pas ce qu'elle préfère, c'est l'argument définitif qui confirme que tu ne vas pas en racheter.
La prochaine fois, j'essaye le chardonnay.