Pour moi, dimanche, début de la fin semaine...
Groupe de dégustation qui ce rencontre au 6 mois.
1- Vouvray mousseux 2004, Château Moncontour.
Frais, Belles bulles, citronné, levure. Bien pour l'apéro.
2- Champagne, 2003 by Bollinger.
Cuvée créé pour le millésime. Pas la stature pour une Grande Année mais trop unique pour passer "Free". Alors, assemblage des trois vignobles historique de la maison Äy, Verzenay pour le pinot noir et Cuis pour le chardonnay. Robe doré, bulle fine et dense. Nez exotique, pâtesserie, généreux. Attaque grasse, mousse crémeuse, mûre avec une acidité balancé mais faible. Très plaisant maintenant, courte grande alors pour le prix?
3- Pouilly-Fuissé Juliette la Grande 2002, Domaine Cordier.
Cuvée haute-gamme du domaine. Nez en surmaturité, exotique, champignoté, une belle richesse. Bouche dense, tendu complexe mais pris dans une structure monolithique. Beaucoup de matière mais besoin de temps.
4- Condrieu La Dorianne 2005, Guigal.
Fleurons du domaine sur Condrieu. Nez exubérant, abricot, fleur blanche, fumé presque bacon. Boisé bien senti. Bouche expansive, beaucoup tros saturé à mon goût. Démonstratif plus que finesse. bien
5- Pessac-Léognan 1996, Laville-Haut-Brion
Oxydé....
6- Corton-Charlemagne 1999, Louis Latour
Arômes discrets, fruits jaunes, épices, minéral. Bouche droite, savoureuse sans être complexe. Manque un petit "punch" pour cette grande colline.
7- Arbois. Le Clos de la Tour de Curon 2004, Stéphane Tissot.
Parcelle replanté en 2002. Terroir de calcaire, déposé directement sur la roche mère. 12 000 pieds à l'hectare, viticulture soigné, bio et dynamique!!!
Nez d'une richesse extraordinaire. Explosion, complexe, fumé, noisette, grande maturité et profondeur. Bouche de plénitude,charnu, tendu, dense avec une personnalité noble. Très beau chardonnay, va jouer dans la court des grands. Grande réussite.
8- Pessac-Léognan G.C. Classé 1982, Domaine de Chevalier (rouge)
Je ne suis pas un grand spécialiste des bordeaux mais je les aimes toujours plus avec de l’âge dans le corps.
Robe en évolution, le nez est très marqué par le végétal, cèdre, poivron mais pas désagréable c’est même intriguant un peu de fruit en arrière plan. Bouche fondu, moins marqué par le végétal, plus agréable. Pour ma part je n’irais pas plus loin dans le temps.
9- Pauillac G.C. Classé 1994, Pichon-Longueville Baron
Millésime moyen en bordeaux. Nez complexe, fruits noirs, cassis, épices, tabac, cuir. Bouche puissante, tanin présent mais caressant, belle structure, longueur le tous bien balancé. Beau vin.
10- Vouvray Le Mont moelleux 1985, Domaine Huet (750ml).
Le Mont est un domaine de 8 hectares situé sur la bordure du côteau de la Loire, en première côte. Son sol est caillouteux et composé majoritairement d'argile de couleur verte et de silice, il produit un vin élégant et féminin
La robe trahie grandement l’âge du vin, Nez très marqué par le coquillage, iode, pierre mouillé, épice, miel. Le vin traduit bien son terroir, très élégant, le sucre est aérien aucune lourdeur, on ce demande même si c’est un moelleux. Très beau, beaucoup de classe, s’exprime en longueur et non en largeur.
11- Alsace Grand Cru S.G.N. Schoenenbourg riesling 1989, Domaine Deiss. (750ml)
On est en présence d’un vin de lumière, peut-être la plus grande émotion à vie. (Oui je suis vendu à Deiss, mais bon) Robe foncé, or doré avec un éclat vivace. Nez d’une très grande profondeur, botrytisme pure, confit, terreux, minérale, fumé complexité infini. La bouche ce déploie en éventail, texture soyeuse, puissance viril, sucre transcende vers le palais, funambule entre toute les cordes. Magistral, la finale n’en fini plus. Les saveurs arrivent de partout. Vin mythique. Une grande bouteille. Schoenenbourg est un grand terroir. Cette parcelle était déjà complanté en 1989.
12- Sauterne Premier G.C. supérieur 1995, Château d’Yquem (375ml)
Première rencontre avec le seigneur de Sauterne. Robe dense très brillante. À l’ouverture, nez rès marqué par le verni, note chimique, puis note de miel confit abricot le nez ne cesse de s’ouvrir, très belle palette aromatique. Mais ce qui m’a le plus marqué c’est la structure d’Yquem. Bouche monstre qui tapisse tout les ra-coins de la bouche, grande amplitude mais soulevé par une équilibre qui joue du miracle. Le Deiss m’a donné plus d’émotion mais Yquem à une structure unique.
11- Alsace “1er Cru” Gruenspiel 2001, Domaine Deiss (Complantation, Riesling Gewurz., Pinot Noir)
Robe soutenue, nez complexe, marqué par le musqué du gewurz. Bouche corsé presque tannique, longue finale amers. Toujours aussi beau et surprenant
Termine cette dégustation sur des cognacs Louis XIII et Hine
Marc (Insolyte)