Domaine du Collier, Saumur Blanc 2011
Nez : assez intense. Citron, noisette, fruits à chair jaune. C’est finement beurré, complexe et prenant, superbe.
Bouche : attaque dynamique sur la prune mirabelle et un soupçon de miel d’acacia. Milieu assez gras avec de l’amande, mais c’est tellement dense et tendu qu’on remarque à peine ce gras. Grosse concentration. Finale traçante et longue, d’un équilibre remarquable.
Excellent ! Un des meilleurs vins blancs bus cette année. Certes c’est cher (27 euros prix caviste, sûrement autour de 50$ en IP pour le 2012 qui arrivera dans quelques mois), mais pour un amateur de chenin c’est vraiment du bonheur en bouteille !
Domaine du Collier, Saumur Blanc 2011
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Domaine du Collier, Saumur Blanc 2011
"Qu'est-ce que vous regardez ? C'est la carte routière ? - Non ! C'est la carte des vins. C'est pour éviter les bouchons !" Raymond Devos
- Sam
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Re: Domaine du Collier, Saumur Blanc 2011
Ouvert cette bouteille hier soir. J'avais pas mal d'attentes, ayant beaucoup aimé tous les vins de ce domaine que j'ai bus par le passé.
Une première pour moi avec cette cuvée.
Bouchon extrêmement difficile à retirer. Il a cassé en 2.
Couleur jaune très dorée. Très foncée pour un si jeune vin. Un nez de tire éponge, de noix, de caramel.
La bouche suit le nez. Ce n'est pas mauvais, mais j'ai l'impression de boire un vin du jura non ouillé....
Est-ce que d'autres ont rencontré des problèmes de premox avec ce producteur?
Une première pour moi avec cette cuvée.
Bouchon extrêmement difficile à retirer. Il a cassé en 2.
Couleur jaune très dorée. Très foncée pour un si jeune vin. Un nez de tire éponge, de noix, de caramel.
La bouche suit le nez. Ce n'est pas mauvais, mais j'ai l'impression de boire un vin du jura non ouillé....
Est-ce que d'autres ont rencontré des problèmes de premox avec ce producteur?
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Re: Domaine du Collier, Saumur Blanc 2011
Je n'ai pas souvent bu de vins de ce domaine. J'ai déjà vu mention de bouteilles oxydées sur CT (et peut-être LPV), mais c'est difficile d'être certain de ce que les gens avancent. Là, avec la couleur évoluée que tu mentionnes, pas vraiment de doute possible, le vin que j'ai bu en août était cristallin. Un 2007 sera bu pendant le temps des fêtes, nous verrons bien...Sam a écrit :Ouvert cette bouteille hier soir. J'avais pas mal d'attentes, ayant beaucoup aimé tous les vins de ce domaine que j'ai bus par le passé.
Une première pour moi avec cette cuvée.
Bouchon extrêmement difficile à retirer. Il a cassé en 2.
Couleur jaune très dorée. Très foncée pour un si jeune vin. Un nez de tire éponge, de noix, de caramel.
La bouche suit le nez. Ce n'est pas mauvais, mais j'ai l'impression de boire un vin du jura non ouillé....
Est-ce que d'autres ont rencontré des problèmes de premox avec ce producteur?
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Re: Domaine du Collier, Saumur Blanc 2007
Domaine du Collier, Saumur blanc 2007
Œil : or soutenu à reflets caramel.
Nez : servi un peu frais, le nez à eu du mal à s’ouvrir complètement. C’est assez complexe, sur le coing, la prune mirabelle, les agrumes confits, les algues nori, l’amande et les herbes séchées. Mais des notes d’évolution, à la limite de l’oxydation, font craindre un jus fatigué : noix et miel de sarrasin.
Bouche : là aussi je crois distinguer un début d’oxydation, moins marqué qu’au nez, mais il ne gâche pas le plaisir donc ça ira pour cette fois. L’attaque est cristalline (mais bien moins que 2001 et 2012 bus cet été) sur les agrumes confits, le milieu ample et assez concentré. C’est bien structuré autour d’une acidité marquée, pour une finale élancée, avec des amers citronnés, des agrumes confits à nouveau, puis une sorte de douceur veloutée. Ce n’est que sur cette finale, belle mais pas très complexe ni kilométrique (sans tomber court non plus), qu’on pense à une année plus difficile.
Très bien (+). C’est encore meilleur avec les pâtes Tarako, accord qui fait ressortir des épices et les algues, et donne un cran d’intensité supplémentaire à la finale.
Toutefois, même si j’ai eu du plaisir, je ne peux m’empêcher de penser que ce flacon était légèrement fatigué et sur la pente descendante.
Œil : or soutenu à reflets caramel.
Nez : servi un peu frais, le nez à eu du mal à s’ouvrir complètement. C’est assez complexe, sur le coing, la prune mirabelle, les agrumes confits, les algues nori, l’amande et les herbes séchées. Mais des notes d’évolution, à la limite de l’oxydation, font craindre un jus fatigué : noix et miel de sarrasin.
Bouche : là aussi je crois distinguer un début d’oxydation, moins marqué qu’au nez, mais il ne gâche pas le plaisir donc ça ira pour cette fois. L’attaque est cristalline (mais bien moins que 2001 et 2012 bus cet été) sur les agrumes confits, le milieu ample et assez concentré. C’est bien structuré autour d’une acidité marquée, pour une finale élancée, avec des amers citronnés, des agrumes confits à nouveau, puis une sorte de douceur veloutée. Ce n’est que sur cette finale, belle mais pas très complexe ni kilométrique (sans tomber court non plus), qu’on pense à une année plus difficile.
Très bien (+). C’est encore meilleur avec les pâtes Tarako, accord qui fait ressortir des épices et les algues, et donne un cran d’intensité supplémentaire à la finale.
Toutefois, même si j’ai eu du plaisir, je ne peux m’empêcher de penser que ce flacon était légèrement fatigué et sur la pente descendante.
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