Blacksmith a écrit :1- Pourquoi avoir envoyé une bouteille de 40$ au labo ? Quelle décision douteuse ! Chico, qu'est ce qui s'est passé pour que cela arrive ?
Salut Blacksmith,
Tu auras compris qu'envoyer les bouteilles au labo, c'était leur décision, pas la mienne.
Je me serais probablement contenté de toute réponse claire du genre: à moins de 100$, il n'y a pas de remboursement ou d'échange après un an. Mais ils ignorent leurs propres règles!
Pour ma part, le véritable bien-fondé de ma démarche se résume donc aux questions suivantes:
1) Un vin bouchonné est défectueux dès sa mise en bouteille et ce, qu'il coûte 1000$ ou 30$.
Comment se fait-il que la majorité des employés de la SAQ semble ignorer cela?
2) Comment de nombreux employés de la SAQ peuvent-ils être aussi ignorants des politiques qui régissent leur propre commerce? J'ai l'impression de devoir leur donner un cours à chaque fois que je retourne une bouteille. J'en arrive à penser qu'ils sont confrontés quotidiennement à de nombreuses cohortes de Bougon et que les politiques de retour ne deviennent qu'un vague détail oublié dans l'équation devant la menace des tricheurs. Devrais-je m'habituer à être traité avec suspicion quand je veux rapporter une bouteille défectueuse? Dois-je mettre une cravate à chaque fois? C'est humiliant et je refuse de me sentir humilié. Et pour ce qui est de devoir me mettre chum avec les conseillers pour me faciliter les choses, ça ne m'intéresse pas. De toute façon, ils sont mutés l'un après l'autre et c'est un éternel recommencement. Je me suis tanné de cela après une dizaine de conseillers avec qui je prenais pourtant un sincère plaisir à partager ma passion du vin.
3) Combien de dizaines de milliers de dollars doit-on investir dans le vin d'une succursale pour sentir qu'on y est respecté? À mon avis, la réponse à cette question devrait-être 0 mais je trouve que c'est plus cinglant quand on a mis, mettons, plus d'argent dans le vin que sur son hypothèque depuis quelques années. Non pas qu'on devrait nous traiter comme des stars d'Hollywood mais des fois, ça jure. Dites-moi dans quelle entreprise privée soumise à la concurrence des marchés on pourrait observer autant de désinvolture des employés face à leur clientèle? J'ai cessé d'aller à la succursale de ma ville pendant quelques années parce qu'une fois sur deux ou trois (c'est beaucoup!), je trouvais que l'ambiance qui y régnait était franchement malsaine. Je n'irai quand même pas à ma SAQ de façon hebdomadaire pour y améliorer l'ambiance! Il y a bien d'autres façons de faire du bénévolat. J'ai recommencé à aller à cette SAQ récemment en faisant fi de mes expériences des dernières années. Rapporter ces bouteilles, c'est une expérience pour moi. J'ai décidé d'essayer à nouveau mais rien n'est gagné d'avance.
Blacksmith a écrit :
2- Un labo doit être en mesure de dire quelles analyses ont été faites. Je voudrais bien savoir lesquelles et les résultats (ppm, bactérie détectée ou pas, etc...)
J'essaierai probablement d'en savoir plus la semaine prochaine.
Blacksmith a écrit :
3- J'espère que la SAQ continue de venir lire FDV et que ce thread sera considéré. Il y a de belles leçons à tirer sur "comment améliorer l'expérience client face à un retour"... Éduquons nos employés ET nos clients.
J'en ai parlé à la directrice de ma succursale. Continuons de leur en parler!
Blacksmith a écrit :...
4- Le blogeur de la SAQ pourrait partir ce sujet : Comment vous aimez ça vous faire humilier par un (une) jeune qui connait sweet F*** all au vin quand vous retournez une bouteille ?
Pas sûr que ce sujet soit prévu pour bientôt.
Blacksmith a écrit :
5- Chico : c'est sûr que si tu a ramené tes 14 bouteilles bouchonnées de la dernière année d'un seul coup, dans une succursale que tu ne vas jamais.... bonne chan !
Comme je me sentais une certaine assurance jumelée à un certain sens de la provocation (que certains me connaissent
), j'ai décidé de lui apporter les trois bouteilles dans la même semaine puisque ces bouteilles avaient vraiment été ouvertes à peu près dans la même semaine. Tant qu'à refuser de se sentir humilié, aussi bien le faire avec conviction. Cela m'avait semblé bien reçu mais on connaît maintenant le résultat...