Fouduvin.ca

Jean Berube a écrit : Les eskimos ont 180 mots pour la neige.

Inuit et non eskimo SVP... C'est péjoratif!

Narkurmik

Gelco a écrit :

Jean Berube a écrit : Les eskimos ont 180 mots pour la neige.

Inuit et non eskimo SVP... C'est péjoratif!

Narkurmik

Je m'excuse, dans le cas présent c'est Sami pour être plus précis.

Avoir un seul mot pour parler des tannins c'est un peu faible je vous dirais. Si vous n'êtes pas famillier avec les thermes utilisées, ils ne sont pas faux pour autant. Vert, carré, lisse, glycérolé, de bois, rapeux, grains fin, gros grains etc. Ca existe, et c'est utilisé.
Dhabitude on parle de la quantité et de la qualité des tannins, enfin c'est comme ca que j'ai appris.

Oserait-on l'accorder avec les côtes levées de Ricardo? Je parle bien sûr du Balzello, Toscana 2009.
Voici le lien:
http://www.ricardocuisine.com/recettes/ ... eilleures-
NB: Lisez les commentaires. Il y en a d'intéressant.
Bon week-end
Serge

Brassens a écrit :Avoir un seul mot pour parler des tannins c'est un peu faible je vous dirais. Si vous n'êtes pas famillier avec les thermes utilisées, ils ne sont pas faux pour autant. Vert, carré, lisse, glycérolé, de bois, rapeux, grains fin, gros grains etc. Ca existe, et c'est utilisé.
Dhabitude on parle de la quantité et de la qualité des tannins, enfin c'est comme ca que j'ai appris.

On ne parle pas d'un seul mot Brassens quand même. Mais Faut-il encore que les mots qui ont été choisi....pour décrire les tanins...sois conséquent.

Vert, carré, rapeux....charnus....sont des mots fort différent de...fruités, acidulés, parfumés.

Premièrement on parle ici toujours d'un seul mot, tannin, en le qualifiant.

Le problème est de le qualifier. Je ne crois pas que les Samis ont une expression pour de la neige rose fluo, tout simplement parce que ça n'existe pas. Tout comme des "tannins parfumés" ne devraient pas exister pour quelqu'un qui déguste du vin.

De prétendre que cette perception est le résultat d'une grande expérience, qui serait imperceptible aux amateurs inexpérimentés, c'est encore pire.

Ce n'est pas scandaleux, mais quand on prétend être un professionnel du vin, il faut être capable de se justifier autrement que par un argument d'autorité ("je déguste 1000 vins"). Un amateur membre de ce site aurait fait le même type de CR sans créer autant de vagues... Mais si on s'expose comme pro et si on veut être reconnu comme tel, il faut savoir se justifier.

A ma connaissance, les tannins n'ont pas de goût. Par contre ils peuvent apporter une sensation en bouche qui peut être asséchante ou bien amers. Qualifié les tannins même avec certain synonymes devient complexe, de asséchant à rude à stoïque il ne faudrait pas charrier. Il faut faire la nuance entre sensation et goût. Mais à la fin, l'important, c'est le plaisir de boire et de partager. Les fresques lyrique peuvent impressionner les néophytes mais la simplicité rendra une plus grand service autant a l'amateur qu'au professionnel.

ludwig a écrit :Tout comme des "tannins parfumés" ne devraient pas exister pour quelqu'un qui déguste du vin.

De prétendre que cette perception est le résultat d'une grande expérience, qui serait imperceptible aux amateurs inexpérimentés, c'est encore pire.

Ce n'est pas scandaleux, mais quand on prétend être un professionnel du vin, il faut être capable de se justifier autrement que par un argument d'autorité ("je déguste 1000 vins"). Un amateur membre de ce site aurait fait le même type de CR sans créer autant de vagues... Mais si on s'expose comme pro et si on veut être reconnu comme tel, il faut savoir se justifier.

+1

L'argument d'autorité est rarement convainquant dans le monde du vin, un milieu où passe pour pro essentiellement qui veut bien passer pour pro, sans aucun contrôle sur les connaissances, le degré de précision en dégustation, etc.

De toutes façons, à mon avis la discussion est close quand on commence à parler de choses comme des "tanins parfumés", qui n'ont à proprement parler aucun sens.

Comment seront les tannins aujourd'hui?

Une petit commentaire "À la Danlulu" : Je suis un peu "tanné" de ces débats futiles ... Peut-on passer à autre chose ?



André

Sérieusement j'utilise peu de qualificatif pour décrire les tanins : tanins forts, bien intégrés, asséchants et quelques autres. Voir autant de qualificatif pour des tanins va me faire réfléchir un peu plus dans mes prochaines dégustations mais je crois que je vais garder ma façon de décrire les tanins. L'important pour moi est de décrire la sensation tactile générale sans plus.

LOUISSS a écrit :Sérieusement j'utilise peu de qualificatif pour décrire les tanins : tanins forts, bien intégrés, asséchants et quelques autres. Voir autant de qualificatif pour des tanins va me faire réfléchir un peu plus dans mes prochaines dégustations mais je crois que je vais garder ma façon de décrire les tanins. L'important pour moi est de décrire la sensation tactile générale sans plus.

Bonjour LOUISSS,
Ne perd pas ton temps à réfléchir davantage en ce qui concerne les tannins. Ce que tu décris : "tanins forts, bien intégrés, asséchants et quelques autres", c'est bien suffisant.
Profite du vin que tu as en bouche et prends-y ton plaisir!



Pomelo

Je dois avouer que tannins parfumés et acidulé j'en ai jamais entendu parlé ailleurs que dans les derniers CR. Faire la distinction asser précise dans les tannins ça m'aide surtout dans les dégustations à l'aveugle , avec le vocabulaire que j'ai énoncé plus haut

Si vous voulez débattre d’un sujet, il est utile d’y mettre de l’information plutôt que de la rhétorique.
Les tannins sont traités de différentes façons par les auteurs québécois. Michel Phaneuf a toujours été d’une grande probité et utilise des adjectifs techniques pour les qualifier. Rarement laisse t-il aller son fou et les qualifie de « dodus ». François Chartier se donne déjà plus de latitude et les qualifie de « charnus, retenus, vaporeux, joufflus » et même de « juteux ». Quant à Jean Aubry, il est totalement débridé et, en plus de son vocabulaire très littéraire, il les qualifie de « fruités » comme dans sa description du Cairanne 2010 Domaine Richaud dans l’édition du vendredi 18 janvier 2013.
Je crois que peu importe la façon de décrire les tannins, tous comprennent que ces auteurs sortent du cadre technique (raides, asséchants, verts, collants, astringents, agressifs, souples) pour qualifier les polyphénols et les anthocyanines et se donne de la latitude pour égayer un texte très (trop) technique et répétitif.
Soyons audacieux et libérés. On peut être poète et utiliser de jolis mots en parlant du vin.

Maintenant, svp, laissons tomber ce sujet et respectons-nous.
Serge

belserge a écrit :
Maintenant, svp, laissons tomber ce sujet et respectons-nous.
Serge

C'est bien de t'accorder le dernier mot sur le sujet. Ça va éviter de relancer des débats inutiles!

Pomelo