De la pudibonderie à la SAQ?
- martcouz
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Re: De la pudibonderie à la SAQ?
Heu ... la morale, oui ça existe! Et oui la SAQ a non seulement le droit mais le devoir de l'appliquer. On peut en faire abstraction ou la nier au nom des droits et libertés, mais contrairement au volet légal, ça prend du jugement pour déterminer ce qui est acceptable moralement. (JF Fillion ne l'avait pas compris ça d'ailleurs...)ant-1 a écrit : Qui définit si une étiquette est "convenable" ? La commission de la morale ?
Bref, je trouve l'étiquette fort intéressante comme vous tous. C'est juste que ça n'a pas sa place sur une bouteille. C'est une décision qui a dû être très facile à prendre pour la SAQ.
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Re: De la pudibonderie à la SAQ?
Tiens, ça ferait un drôle de thème de dégustation : "Étiquettes à la c..." Je pourrais sortir mon Sorga Africa aux couleurs de l'Éthiopie :
"Qu'est-ce que vous regardez ? C'est la carte routière ? - Non ! C'est la carte des vins. C'est pour éviter les bouchons !" Raymond Devos
- Pedro The Lion
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Re: De la pudibonderie à la SAQ?
Au contraire c'est une bonne nouvelle ! Les vierges offensés vont délaisser ce producteur et nous on aura plus à ce battre pour en obtenir !!!Omar a écrit :Dommage que ce producteur fasse parler de lui pour les mauvaises raisons.
Pour ceux qui ne connaissent pas les vins de Ganevat, celui-ci est l'un des 3 seuls producteurs du Jura à savoir faire du vin !!! La plupart des chardonnay que j'ai goûté provenant de ce domaine ont été de superbes expériences !!! Alors le gars n'a pas vraiment besoins du contenant pour vendre le contenu !!!
Mais j'avoue que son goût en matière de design d'étiquette peut parfois sembler douteux :
Par contre, je trouve que le design de la plupart de ses étiquettes "normales" est superbe :
- Légo
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Re: De la pudibonderie à la SAQ?
Un autre vin avec un nom plus ou moins subtil .... Cum Laude 2011 SAQ N° 00701938
L'alcool ne règle aucun problème, mais le lait non plus !!!!
- Omar
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Re: De la pudibonderie à la SAQ?
Perso, j'ai toujours apprécié le nu en peinture; dans un sens, Ganevat ne fait que mettre des belles œuvres d'art sur certaines de ses étiquettes, comme Mouton Rothschild.
- jorivesud
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Re: De la pudibonderie à la SAQ?
C'est du Latin... qui veut dire 'mention honorifique', 'distinction', 'avec louange'.Légo a écrit :Un autre vin avec un nom plus ou moins subtil .... Cum Laude 2011 SAQ N° 00701938
Faut quand meme pas chercher des poux partout...
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Re: De la pudibonderie à la SAQ?
Il faut bien se joindre à la fête....
Je ne déteste pas le nu et je trouve les étiquettes pas si pire que ça (peu être un peu moins la "Je le veux"), le gars peut bien mettre ce qu'il veut sur son étiquette et la SAQ peut dictée les règles qu'elle veut (elles sont déjà écrites), elle a le gros bout du bâton (non figuré svp)...
mi-figue, mi-raisin.....
Je ne déteste pas le nu et je trouve les étiquettes pas si pire que ça (peu être un peu moins la "Je le veux"), le gars peut bien mettre ce qu'il veut sur son étiquette et la SAQ peut dictée les règles qu'elle veut (elles sont déjà écrites), elle a le gros bout du bâton (non figuré svp)...
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Re: De la pudibonderie à la SAQ?
Tu savais, Omar, que Mouton était déjà passé par les ciseaux des censeurs ? L’étiquette du 1993 représentant une jeune fille pré-pubère avait été modifiée pour le marché des USA, de sorte que les collectionneurs doivent compter sur deux différentes étiquettes pour ce millésime (ingrat, de toutes manières)…Omar a écrit :Perso, j'ai toujours apprécié le nu en peinture; dans un sens, Ganevat ne fait que mettre des belles œuvres d'art sur certaines de ses étiquettes, comme Mouton Rothschild.
Au fond, l’importateur n’avait qu’à faire la même chose.
Pour faire encore plus parler de lui…
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Re: De la pudibonderie à la SAQ?
Je ne perçois pas les mêmes choses en regardant ces deux étiquettes, malgré les similarités évidentes.
L'étiquette de Mouton présente la fille nue dans un cadre qui suggère beaucoup plus qu'il s'agit d'une oeuvre d'art. La grosse différence, amha, étant l'absence de phrase choc, la signature de l'artiste et le côté classique du bas de l'étiquette de Mouton. Je sens vraiment que c'est un tableau qui décor l'étiquette alors qu'avec Gavenat je sens uniquement la luxure et la gratuité de la chose...
C'est très personnel comme appréciation, j'en convient !
L'étiquette de Mouton présente la fille nue dans un cadre qui suggère beaucoup plus qu'il s'agit d'une oeuvre d'art. La grosse différence, amha, étant l'absence de phrase choc, la signature de l'artiste et le côté classique du bas de l'étiquette de Mouton. Je sens vraiment que c'est un tableau qui décor l'étiquette alors qu'avec Gavenat je sens uniquement la luxure et la gratuité de la chose...
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Re: De la pudibonderie à la SAQ?
Bien d’accord avec toi : l’étiquette du Mouton 93 représentait manifestement un nu artistique, amha. Mon commentaire se voulait davantage sarcastique face à cette situation particulière.El Cid a écrit :Je ne perçois pas les mêmes choses en regardant ces deux étiquettes, malgré les similarités évidentes.
L'étiquette de Mouton présente la fille nue dans un cadre qui suggère beaucoup plus qu'il s'agit d'une oeuvre d'art. La grosse différence, amha, étant l'absence de phrase choc, la signature de l'artiste et le côté classique du bas de l'étiquette de Mouton. Je sens vraiment que c'est un tableau qui décor l'étiquette alors qu'avec Gavenat je sens uniquement la luxure et la gratuité de la chose...
C'est très personnel comme appréciation, j'en convient !
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- LanceFortune
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Re: De la pudibonderie à la SAQ?
La SAQ n’a pas le monopole de la censure, comme je le mentionnais précédemment… il y a quelques heures, le journaliste Antonin Iommi-Amunategui de Rue 89 relatait un cas qui a fait sourciller nos voisins du sud : http://blogs.rue89.nouvelobs.com/no-win ... tte-233924
Belle publicité gratuite pour un vigneron dont la production aurait sans doute passé inaperçue. Bien entendu, l’article relate l’histoire de la cuvée « Jean Veut ! » de Ganevat à la source de notre fil, ainsi que plusieurs autre cas de censure d’habillage de fioles…
La cuvée Princesses du vigneron angevin Sébastien Fleuret s’est vue refoulée par la Food and drug administration « pour atteinte aux bonnes mœurs », en raison du geste commis par l’un des petits personnages dessinés sur l’étiquette : un doigt d’honneur. Façon d’illustrer qu’on peut être une « princesse » et un peu punk ? Quoi qu’il en soit, cette interdiction a fait dire au vigneron, pas avare en provoc :« Aux USA, tu as le droit de flinguer des Noirs, mais pas de faire un doigt d’honneur sur une étiquette de vin. »
Belle publicité gratuite pour un vigneron dont la production aurait sans doute passé inaperçue. Bien entendu, l’article relate l’histoire de la cuvée « Jean Veut ! » de Ganevat à la source de notre fil, ainsi que plusieurs autre cas de censure d’habillage de fioles…
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