En tout respect, arrête de dire n'importe quoi. C'est maintenant reconnu que les prix du vin au Québec sont similiaires sinon moindre que plusieurs endroits en Amérique du Nord.Vendange bleue a écrit : ↑jeu. 14 juin 2018 16:17bedarddd a écrit : ↑jeu. 14 juin 2018 16:02C'est merveilleux ainsi... on est d'ailleurs l'un des endroits en Amérique du Nord où l'essence coûte le plus cher, donc ce serait une bonne idée d'appliquer ce modèle pour le vin.Vendange bleue a écrit : ↑jeu. 14 juin 2018 15:00Le gouvernement québécois reçoit 2,2 milliards de $ en taxes sur l'essence. Combien ça coûte au gouvernement pour percevoir ces taxes? Pas grand chose car celles-ci sont perçues par les détaillants, c'est-à-dire le privé.
+1000 ironie.
Parce qu'on serait obligé d'appliquer exactement le même modèle? Sans aucune adaptation?
Comme il y a beaucoup plus de concurrence et de différenciation de produits dans le monde du vin que dans celui du pétrole, la loi de l'offre et de la demande exercera une pression beaucoup plus efficace sur les prix que ce que l'on peut voir dans l'industrie de l'essence.
Cela dit, je ne crois pas pour autant que l'on paiera notre vin significativement moins cher que présentement où, de toute façon, on est déjà l'endroit en Amérique où le vin est le plus cher...
Voici les conclusions d'une vraie étude publiée en 2015 par l'Institut de recherche et d’informations socio-économiques :
• Le milliard de dollars de dividendes que rapporte la SAQ
devra être compensé lors d’une éventuelle privatisation.
Ce montant correspond à l’ensemble des impôts payés
par les neuf plus gros employeurs privés ayant leur siège
social ici.
• Compenser cette somme exigerait des efforts fiscaux
considérables, peu importe l’avenue que choisit le gouvernement:hausse
de la contribution des entreprises ou
hausse de taxes et tarifs pour les particuliers.
• Une privatisation partielle, comme celle avancée par
MM. Godbout et Montmarquette, ne parviendrait pas à
réduire suffisamment les coûts d’intérêts pour compenser
les pertes en dividendes. Financièrement, le Québec
en sortirait donc perdant.
• Une telle privatisation risquerait également d’envoyer
un message de panique aux agences de notation, alors
que le gouvernement braderait des actifs très profitables,
comme s’il n’était plus en contrôle de sa situation financière.
• Contrairement à ce qui est avancé dans les médias, le
Québec offre une plus grande diversité de produits que
l’Alberta. Quand on tient compte de l’ensemble des
produits disponibles en vin et spiritueux, on en compte
29 300 au Québec et 16 037 en Alberta.
• De plus, la privatisation n’a pas permis de réduire les
prix du vin et des spiritueux en Alberta. En fait, les prix
albertains ont crû deux fois plus vite qu’au Québec
depuis la privatisation.
• En comparant les prix actuels en magasin, on constate
que le Québec et l’Alberta offrent des prix similaires.
• Les revenus gouvernementaux de l’Alberta et du Québec,
par litre d’alcool vendu, sont identiques. Cependant, la
SAQ parvient à ce résultat en offrant de meilleures conditions
de travail à ses employé·e·s et en évitant les disparités
régionales en matière de prix.
• Au Québec, la part déjà privatisée de la vente d’alcool
(bière, vin en dépanneur et épicerie) n’a pas fait ses
preuves en matière de réduction des prix. La concurrence
que se livrent les différents détaillants en ce
domaine n’a pas eu comme effet de les inciter à réduire
leur marge de profit.
• En effet, la bière au Québec est surtout vendue par le
secteur privé, tandis que le vin est surtout vendu par
le monopole public. Or, depuis 1978, le prix de la bière
a crû légèrement plus rapidement que celui du vin,
contrairement à la thèse voulant que la concurrence
privée fasse baisser les prix et que les monopoles les
fassent croître.
• De plus, sur le vin vendu en épicerie et en dépanneur,
nous avons constaté que les détaillants ne se contentent
pas de la marge de profit de 13,5% que leur laisse la
SAQ. En fait, ils ajoutent plutôt à celle-ci une marge de
11,7% menant leur marge de profit totale à 25,2%.
https://cdn.iris-recherche.qc.ca/upload ... nale22.pdf
...Et à noter que depuis cette étude, la SAQ a fait plusieurs diminutions de prix, alors qu'en Alberta et ailleurs les prix ont continué d'augmenter...