L'obsession du compte-rendu : éclairez ma lanterne svp !
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Molo Ecco avec la norotiété !
Mon «pamphlet» ne se voulait que simple et humble réflexion sur les compte-rendus et leur réelle utilité, À TITRE D'AMATEUR !
Faudrait pas tomber dans les débats souvent stériles à la «Parker — Jancis Robinson», qui se répondent souvent par forums/publications interposés, entre autres, sur Pavie...
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Modifié en dernier par Stéphane le mer. 26 avr. 2006 18:16, modifié 3 fois.
Quand tous les philosophes du vin auront l'envergure intellectuelle d'un Olivier Collin, on pourra reparler de tout ça. D'ici là, ceux oeuvrant sur ce site peuvent, sans visiter d'autres sites, s'inspirer d'un DonMax ou d'un Pango. De cette façon, on pourra espérer un niveau d'échange plus élevé.
Personnellement, je vois 2 façons de voir les C-R. Le premier est au niveau de l'appréciation du vin, catégorie dans laquelle je situe les rares C-R que je fais. Ça revient à dire j'aime, j'aime pas, sans y aller de super commentaires. Effectivement, mes goûts ne sont peut-être pas les même que les autres membres de ce forum, mais si on est plusieurs à aimer un même vin, les chances qu'il plaise à un grand nombre sont plus élevées.
En second lieu, comme l'article d'Olivier auquel Stéphane réfère, il y a tout le descriptif entourant les vins. Le trèfle, la sueur de cheval, les cerises en grappe, vous pouvez trouver ça exagérer, mais il s'agit de mettre un descriptif sur ce que vous ressentez. Cet exercice permet à mon avis d'aider l'individu à mieux se faire une idée d'un vin. En le décrivant, il est plus aisé de faire des comparaisons avec d'autres vins. Personnellement, je trouve que cela a de l'intérêt seulement si on fait des dégustations (à l'opposé de boire un vin lors d'un souper avec des amis par exemple), car l'objectif est différent (le premier a un côté apprentissage alors que l'autre est essentiellement axé sur le plaisir).
Laquelle de ces approches est la meilleure? Aux amateurs d'en juger en fonction de leurs intérêts. Je pense qu'en tant que passionné de vin, on doit plutôt faire preuve d'ouverture d'esprit et apprécier toute intervention portant sur un vin, peu importe sa forme. Ensuite, à nous de voir si cela nous rejoint ou non.
Personnellement, je vois 2 façons de voir les C-R. Le premier est au niveau de l'appréciation du vin, catégorie dans laquelle je situe les rares C-R que je fais. Ça revient à dire j'aime, j'aime pas, sans y aller de super commentaires. Effectivement, mes goûts ne sont peut-être pas les même que les autres membres de ce forum, mais si on est plusieurs à aimer un même vin, les chances qu'il plaise à un grand nombre sont plus élevées.
En second lieu, comme l'article d'Olivier auquel Stéphane réfère, il y a tout le descriptif entourant les vins. Le trèfle, la sueur de cheval, les cerises en grappe, vous pouvez trouver ça exagérer, mais il s'agit de mettre un descriptif sur ce que vous ressentez. Cet exercice permet à mon avis d'aider l'individu à mieux se faire une idée d'un vin. En le décrivant, il est plus aisé de faire des comparaisons avec d'autres vins. Personnellement, je trouve que cela a de l'intérêt seulement si on fait des dégustations (à l'opposé de boire un vin lors d'un souper avec des amis par exemple), car l'objectif est différent (le premier a un côté apprentissage alors que l'autre est essentiellement axé sur le plaisir).
Laquelle de ces approches est la meilleure? Aux amateurs d'en juger en fonction de leurs intérêts. Je pense qu'en tant que passionné de vin, on doit plutôt faire preuve d'ouverture d'esprit et apprécier toute intervention portant sur un vin, peu importe sa forme. Ensuite, à nous de voir si cela nous rejoint ou non.
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Je suis en accord avec Ti-cass. Moi je fais des CRs dans la limite de mes capacité. Je ne suis pas capable de décrire tout les arômes possibles d'un vin etc ... Mais je dis ce que JE perçoit du vin. Aux gens d'en tirer les informations pertinentes pour eux comme moi je fais avec les CRs des autres. Chacun fini par connaitre les forces et les goûts de chacun. Comme exemple simple, je prend bonne note des recommandations en blanc de Montrachet ... mais un peu moins en rouge
Arafat
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À la lumière de certaines lectures, je retiens une chose que l'on a pas abordé jusqu'à maintenant. C'est la progession de notre mémoire gustative et de nos perceptions qui s'améliorent à force de mettre sur papier nos impressions.
C'est tout à fait véridique dans mon cas...
Est-ce le cas pour d'autres?
C'est tout à fait véridique dans mon cas...
Est-ce le cas pour d'autres?
l'Ermite?
Que penses tu des C/R? préfères tu les Jean Aubry ou les Jacques Benoit?
j'imagine et j'en suis sur que tu dois avoir une opinion
RW
PS, Ken..j'étais sur que tu étais pour avoir les couleurs de l'avalanche..
Que penses tu des C/R? préfères tu les Jean Aubry ou les Jacques Benoit?
j'imagine et j'en suis sur que tu dois avoir une opinion
RW
PS, Ken..j'étais sur que tu étais pour avoir les couleurs de l'avalanche..
Il aimait la mort, elle aimait la vie,
Il vivait pour elle, elle est morte pour lui.
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L'auteur de la chronique «Pourquoi écrire des comptes rendus de dégustation?» n'a pas apprécié mon intervention initiale sur les compte-rendus de dégustation —sujet portant sur le vin — c'est on ne peut plus clair, c'est d’ailleurs ce qui l'a motivé à rédiger ladite «chronique».ti-cass a écrit :Je pense qu'en tant que passionné de vin, on doit plutôt faire preuve d'ouverture d'esprit et apprécier toute intervention portant sur un vin, peu importe sa forme.
Suivant la logique «un passionné de vin se doit d'apprécier toute intervention portant sur le vin, peu importe sa forme», doit-on conclure de par sa «chronique» qu’il est fermé d'esprit, et n'est pas un réel passionné ?
Peut-être n'ai-je pas l'envergure intellectuelle requise à la bonne compréhension de tes écrits, ou ai-je simplement mal interprété ton intervention. Dans l'un ou l'autre des cas, j'apprécierais sincèrement que tu apportes précisions.
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D’accord avec toi Pango,pango a écrit : C'est la progession de notre mémoire gustative et de nos perceptions qui s'améliorent à force de mettre sur papier nos impressions.
C'est tout à fait véridique dans mon cas...
Est-ce le cas pour d'autres?
J’aime bien déguster avec une fiche de dégustation détaillée, ceci m’aide à verbaliser les perceptions olfactives et gustatives, de mettre les bons mots ce n’est pas toujours évident, mais avec le temps ça devient de plus en plus naturel.
Je rejoins Pango sur l'amélioration de la mémoire gustative. C'est partiellement ce que je tentais d'exprimer (bien maladroitement) dans ma seconde façon de voir les C-R. Je suis vraiment mauvais sur l'identification d'arômes, tant au nez qu'en bouche, mais en faisant l'effort d'écrire des CR, ou, du moins, de noter les caractéristiques d'un vin lors d'une dégustation et d'échanger là-dessus avec les participants, je trouve que, par après, j'ai une meilleure mémoire de ces vins et je suis capable de mieux identifier ces caractéristiques dans d'autres vins.
Stéphane, l'auteur de la chronique n'est pas un passionné, c'est un accro du vin! Plus sérieusement, tu as seulement dû mal interprété mon intervention (peut-être, comme moi quand j'ai écrit ce message, tu étais encore sous le choc de la défaite du CH). L'extrait que tu cites parle d'interventions sur «un» vin et non le vin en général.
Je ne m'attends pas à ce qu'un passionné apprécie toutes les interventions portant sur le vin. Beaucoup trop large, et plusieurs sujets sont controversés. Ce que j'écrivais, c'est que si un membre d'un forum prend la peine d'écrire un texte sur un vin qu'il a bu, qu'il a découvert, qu'il n'a pas aimé, etc., on doit lui en être gré. Il fait un effort pour écrire qqch de son cru et aborde un aspect hautement subjectif, son goût. D'où la nécessité d'avoir l'ouverture d'esprit par rapport à ce que les autres écrivent et de ne pas tout ramener en fonction de soi ou de ses goûts. Ce qui ne veut pas nécessairement dire de ne pas faire valoir une opinion différente.
Stéphane, l'auteur de la chronique n'est pas un passionné, c'est un accro du vin! Plus sérieusement, tu as seulement dû mal interprété mon intervention (peut-être, comme moi quand j'ai écrit ce message, tu étais encore sous le choc de la défaite du CH). L'extrait que tu cites parle d'interventions sur «un» vin et non le vin en général.
Je ne m'attends pas à ce qu'un passionné apprécie toutes les interventions portant sur le vin. Beaucoup trop large, et plusieurs sujets sont controversés. Ce que j'écrivais, c'est que si un membre d'un forum prend la peine d'écrire un texte sur un vin qu'il a bu, qu'il a découvert, qu'il n'a pas aimé, etc., on doit lui en être gré. Il fait un effort pour écrire qqch de son cru et aborde un aspect hautement subjectif, son goût. D'où la nécessité d'avoir l'ouverture d'esprit par rapport à ce que les autres écrivent et de ne pas tout ramener en fonction de soi ou de ses goûts. Ce qui ne veut pas nécessairement dire de ne pas faire valoir une opinion différente.
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Nez de fleurs blanches.
Arômes de fleurs jaunes.
Combien d'espèces de fleurs blanches et de fleurs jaunes existent-ils dans le monde ?
Une rose blanche ne sent nullement la margueritte.
Une jonquille n'a vraiment pas la même fragrance qu'un dent de lion (pissenlit).
C’est comme si l’on faisait mention d’une arôme de conifère. Oui, mais lequel ? Le sapin ? L’épinette ? Le cèdre ? Vous en conviendrez, il y a nettes différences d’odeurs entre ces 3 espèces.
Dans un presque tout autre ordre d’idée, si je vous dis que ce poil de mammifère est très soyeux. De quel mammifère sagit-il ? Un hérisson est un mammifère, et son pelage n’est pas très soyeux avouez.
Alors comment le lecteur d'un compte-rendu, au sein duquel on trouve ce genre de descriptif, doit-il percevoir ce qu'il lit, et y trouver une quelconque forme de «pertinence», puisque tellement général que ça ne veut rien dire ?
Jusqu'à preuve du contraire, ça ne demeure pour moi que pur excès stylistique, qui ne sert qu'à épater la galerie — ou qui sait, s'épater soi-même !!
Mais si vos explications sont plausibles, je suis tout à fait disposé à changer mon fusil d'épaule.
Arômes de fleurs jaunes.
Combien d'espèces de fleurs blanches et de fleurs jaunes existent-ils dans le monde ?
Une rose blanche ne sent nullement la margueritte.
Une jonquille n'a vraiment pas la même fragrance qu'un dent de lion (pissenlit).
C’est comme si l’on faisait mention d’une arôme de conifère. Oui, mais lequel ? Le sapin ? L’épinette ? Le cèdre ? Vous en conviendrez, il y a nettes différences d’odeurs entre ces 3 espèces.
Dans un presque tout autre ordre d’idée, si je vous dis que ce poil de mammifère est très soyeux. De quel mammifère sagit-il ? Un hérisson est un mammifère, et son pelage n’est pas très soyeux avouez.
Alors comment le lecteur d'un compte-rendu, au sein duquel on trouve ce genre de descriptif, doit-il percevoir ce qu'il lit, et y trouver une quelconque forme de «pertinence», puisque tellement général que ça ne veut rien dire ?
Jusqu'à preuve du contraire, ça ne demeure pour moi que pur excès stylistique, qui ne sert qu'à épater la galerie — ou qui sait, s'épater soi-même !!
Mais si vos explications sont plausibles, je suis tout à fait disposé à changer mon fusil d'épaule.
- pango
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Comme il a été démontré, le but est d'avoir une idée générale du vin. Dans ton compte rendu sur Pavillon Rouge, tu parles de "notes florales". Quelles fleurs? La rafflésia? Certainement pas!Stéphane a écrit :Nez de fleurs blanches.
Arômes de fleurs jaunes.
Combien d'espèces de fleurs blanches et de fleurs jaunes existent-ils dans le monde ?
Une rose blanche ne sent nullement la margueritte.
Une jonquille n'a vraiment pas la même fragrance qu'un dent de lion (pissenlit).
C’est comme si l’on faisait mention d’une arôme de conifère. Oui, mais lequel ? Le sapin ? L’épinette ? Le cèdre ? Vous en conviendrez, il y a nettes différences d’odeurs entre ces 3 espèces.
Dans un presque tout autre ordre d’idée, si je vous dis que ce poil de mammifère est très soyeux. De quel mammifère sagit-il ? Un hérisson est un mammifère, et son pelage n’est pas très soyeux avouez.
Alors comment le lecteur d'un compte-rendu, au sein duquel on trouve ce genre de descriptif, doit-il percevoir ce qu'il lit, et y trouver une quelconque forme de «pertinence», puisque tellement général que ça ne veut rien dire ?
Jusqu'à preuve du contraire, ça ne demeure pour moi que pur excès stylistique, qui ne sert qu'à épater la galerie — ou qui sait, s'épater soi-même !!
Mais si vos explications sont plausibles, je suis tout à fait disposé à changer mon fusil d'épaule.
Tu écris aussi "arôme de fruits rouges et noirs". Quels fruits rouges? La pomme grenade sent pas la même chose qu'une framboise et les arômes de pruneau diffère de la mûre.
Tant qu'à être stricte: l'odeur de fraise! C'est bien beau, mais quel cultivar! En plus avec le sirop d'érable qui a sa propre roue des flaveurs, il faut maintenant définir la sous-saveur de la saveur de sirop d'érable dans un vin.
Je cible tes arguments, mais sur le fond je suis en partie d'accord avec toi. Il y a de l'enflure verbale dans les descriptions des odeurs de vin. Cependant souvent on a de la difficulté à trouver le terme précis. Une odeur nous rappelle les conifères, mais on a de la difficulté à cibler lequel, donc on opte pour un terme général. Il y a pas de mal à cela...