kerouac66 a écrit :Bonne question : 3-4 X EBITA ??? entre 2.5G$ et 3.5G$
Peut-être moins pusique s'il était possible de le vendre, cela voudrait dire que la compétition peut s'installer et il y a très peu de commerces "retail" qui valent un multiplicateur si élevé.
Donc, 4-5 ans après la vente de la SAQ, il manquerait 550M$+ par ans dans les coffres de l'État (800M$ de profit net pour l'actuellement contre (800M$ -@30% d'impôts = 550M$)
À combien s'élève la dette du Québec ?
À combien s'élevera le prochain déficit du Québec pour l'exercice 2009 ?
Moi non plus je ne connais pas la valeur "marchande" de la SAQ.... par contre, vendu en un seul bloc ( à Wall-Mart par exemple
), je chiffrerais davantage à 5 milliards.
Tu oublies d'appliquer le chiffre magique à la dette de la province dans ton calcul: la pointe de tarte appliquée à la dette se rétricirait assurément dans le budget: où sont les économistes de ce forum de haut niveau ?
Tu ouvres un panier de crabes. Il n'y a pas de bonne et de mauvaise réponse. Aucun économiste ne s'entend réellement sur le prix réel de la SAQ. Il y a tellement de variable différentes ou nous devons tenir compte que....
Je vais émettre certains commentaires, mais je n'ai pas l'intention de partir sur un débat stérile.
Combien vaut la SAQ? Entre 3 et 6 milliards. Mais pour vendre à ce prix, de 1- ça prend un très gros joueur et surtout, pour garantir sont investissement, il va demander certainement un "monopole" d'au moins 5 à 10 ans minimum. Sans quoi, personne ne paierait ce montant, si la compétition devenait ouverte à tous. Donc, dans ce cas-ci, nous aurions un monopole privé! (Avec ses gagnants et perdants)
Si elle est vendue à la pièce, alors ça dépend de l'emplacement. Certains estiment que de cette façon, les actifs représentent environ 300 millions.
Tu fais allusions que si avec les fruits de la vente, l’état pourrait réduire la dette du même montant et économiser les frais d’intérêt sur cette dernière. Cette philosophie a été adoptée à Ottawa, mais à Québec, ils ont préféré créer le fonds des générations. 2 philosophies différentes.
En passant, la dette est à 121 milliards et si ont ajoute l’ensemble de nos dettes (les montants empruntés par les réseaux de l'éducation, des sociétés d'État et des municipalités, etc) nous sommes à 185 milliards, soit près de 65 % du PIB.
Maintenant, ce n’est pas parce que la SAQ serait privatisée que l’état se priverait des redevances de 800 millions. Elle pourrait aller les chercher de différentes façons. Mais encore là ! C’est en théorie et plusieurs ne s’entendent pas sur les chiffres réels.
«Plus grande la richesse, plus épaisse la boue. Voilà une tendance indiscutable de notre époque.»
[ John Kenneth Galbraith ]