Fouduvin.ca

La question peut sembler vague. Je m'explique ... Durant les premières semaines du mois de septembre, j'ai l'impression que tout ce que j'ai bu était excellent (dépassait mes attentes). En rouge comme en blanc, léger comme corsé, jeune comme vieux.

Arrive la fin septembre, et c'est tout le contraire qui se produit. La plupart des vins que je bois - même les grands (dont certains sont les mêmes que j'ai bu quelques semaines auparavant) - me laissent sur mon appétit. Moins aromatique, moins de corps, moins de finesse, etc. Avez-vous déja fait ce constat? Comme si le vin suivait le rythme d'une vague, et qu'on ne sait jamais exactement à quel stade on allait l'attraper.

Ça m'amène à vous poser la question suivante: Croyez-vous que le même vin peut évoluer de façon significative ("up" and "down") à l'intérieur d'une courte période (ex: sur un an. Je pose cette question sans égard à l'évolution normale du vin (vieillissement), et toutes choses étant égales (indépendamment l'état d'esprit, des convives, de l'ambiance de la soirée, etc.).

Un bel article de Vinquebec sur le sujet :

http://vinquebec.com/node/5890

He ben ! La lune influencerais le goût !

Pour l'instant il m'est difficile de répondre mais ton expérience me fait penser à ce qu'il ma'arrive parfois avec le scotch. Je m'explique, des fois je me verse un verre d'un bon scotch et, malgré que je le trouvais excellent la dernière fois, il me semble mauvais ou différents et moins plaisant que ma dernière visite.

Dans ces temps la je me dis que j'ai las bouche 'off' et que ma faculté de gouter est dérèglée. Pas mal tout le temps tout reviens à la normale.

Je crois aux phases du dégustateur, mais aux phases du vin j'ai bien des doutes.

nitro a écrit :Je crois aux phases du dégustateur, mais aux phases du vin j'ai bien des doutes.

Je suis assez d'accord. Le contexte, l'état d'esprit, les invités, le moment de la journée, etc. ont nécessairement un impact important sur notre capacité à apprécier le vin. Toutefois, vous conviendrez peut-être avec moi que souvent, lorsque les vins qu'on sert ne sont pas à la hauteur de nos attentes, c'est souvent assez unanime parmi les personnes présentes. C'est plus rare qu'on voit la moitié des invités raffoler du vin alors que l'autre moitié se dit: "c'est drôle, nous on le trouve maigre et sans éclats. Ça doit être un off-night pour nous autres!".

Je crois aussi en la variabilité d’une bouteille à l’autre…

nitro a écrit :Je crois aux phases du dégustateur, mais aux phases du vin j'ai bien des doutes.

C'est plus ma façon de voir la chose aussi !

"Arrive la fin septembre, et c'est tout le contraire qui se produit.
La plupart des vins que je bois - même les grands (dont certains sont les mêmes que j'ai bu quelques semaines auparavant) - me laissent sur mon appétit. "

Je crois aux blues de l'automne!

LanceFortune a écrit :Je crois aussi en la variabilité d’une bouteille à l’autre…

Oui, je crois aussi à la variabilité d'une bouteille à l'autre mais j'aurais de la difficulté à croire à la variabilité d'une seule bouteille dans l'espace de quelques semaines.

nitro a écrit :Je crois aux phases du dégustateur, mais aux phases du vin j'ai bien des doutes.

En accord avec cela, je suis présentement en phase fermée, j'ouvre donc seulement des petits vins de semaine!

ya aussi les émotions qui sont un facteur, tu va bien plus almer un vin dans un contexte joyeux qu'au funérailles de ta mère

Bien que l'exemple soit drastique, je remarque de mon coté que mon état d'esprit affecte mes goûts

Je crois effectivement aux phases...du dégustateur
Pour ce qui est dans la bouteille, c'est plus difficile de vérifier car je suis convaincu que certaines bouteilles sont meilleures que d'autres donc si une bouteille me semble moins intéressante qu'une précédente, j'ai plus tendance à me dire qu'il s'agit d'une moins bonne fiole que d'un vin qui vient de changer de phase...