COMMISSION ROBILLARD Un grand ménage à la SAQ et au fisc, suggère le rapport

[fonterutoli]

Tout à fait d'accord avec Konquest et Fonterutoli

Pomelo

Mais dans des régions "éloignée" comme les nôtres, penses-tu que la boutique de vins va engager des conseillers à 20$ de l'heure ou des étudiants au salaire minimum ?

[louich]

Bon, je vais ajouter mon grain de sel à 2 cennes.

À mon humble avis le modèle fonctionne en générale au sens où:
1-avec le pouvoir d'achat nous obtenons un meileur cost;
2-le territoire est bien desservit (tsé les boutiells que je voudrait acheter mais qu'il reste seulement dans un obscur coin de la province... lol)
3-les conseillers sont en général bon ( surtout dans l'espace cellier dans mon coin) et courtois quand on les approche.

Par contre le problème du modèle est/sont le(s) suivant :
1-appeller au SAC du courrier vinicole pour s'informer de nos commande et règler certains problèmes et on se fait répondre ( dans mon cas) 100% du temps avec des conneries ridicules
2-tenter de faires des importations privées et on vous prend pour un demeuré avec un ton hautain ( en vous répondant encore une fois des conneries);
3-les coûts de l'administration sont faramineux par rapport à une entreprise de cette taille qui serait privé
4-même si le choix est bon et considérant l'excellent cost de la SAQ, nous payons excesivement cher des produits la plus part du temps. la seule exception à ce point sont les vins de haute gamme. Pour les scotch par exemple les prix sont souvent 30 à 50% plus cher qu'ailleurs (quand ce n,est pas 100% comme pour le Octomore qui sort aujourd'hui) à part quelques exceptions. Le reste du fort a souvent 2 à 10 $ de différence pour la même bouteille....

Au final je ne suis pas contre le monopole mais, il y a clairement grande place à l'amélioration dans la machine et non pas dans les succursales. Oui il y aura toujours des bougonneux sur le plancher qui devraient aller flipper des burgers, mais bon on a tous des mauvaises journées. Par contre quand tu est au SAC tu t'attends à traiter avec des clients et faudrait pas oublier que tu travailles pour lui. Un examen de conscience s'impose à la SAQ pas sur le modèle d'affaires mais sur le comment on le fait attérir et de quelle manière on atteint nos objectifs.

mes .02 cennes....

[martcouz]

Par contre le problème du modèle est/sont le(s) suivant :
1-appeller au SAC du courrier vinicole pour s'informer de nos commande et règler certains problèmes et on se fait répondre ( dans mon cas) 100% du temps avec des conneries ridicules
2-tenter de faires des importations privées et on vous prend pour un demeuré avec un ton hautain ( en vous répondant encore une fois des conneries);
3-les coûts de l'administration sont faramineux par rapport à une entreprise de cette taille qui serait privé
4-même si le choix est bon et considérant l'excellent cost de la SAQ, nous payons excesivement cher des produits la plus part du temps. la seule exception à ce point sont les vins de haute gamme. Pour les scotch par exemple les prix sont souvent 30 à 50% plus cher qu'ailleurs (quand ce n,est pas 100% comme pour le Octomore qui sort aujourd'hui) à part quelques exceptions. Le reste du fort a souvent 2 à 10 $ de différence pour la même bouteille....

Plutôt d'accord avec tes propos, mais avec quelques nuances:
1- Je n'ai appelé que rarement au service à la clientèle, mais j'ai toujours eu un service adéquat.
2- Absolument d'accord. Le point d'amélioration le plus important se situe à ce niveau. L'offre de la SAQ est excellente, mais les clients devraient avoir le droit d'importer à un juste prix d'autres bouteilles de leurs choix qu'on ne retrouve pas sur les tablettes.. ça ne devrait pas être 2.5 ou 3 fois le prix de la bouteille, comme c'est le cas actuellement, avec tout les formulaires, etc. La méthode est totalement arriérée et ne répond pas du tout au besoin des clients / connaisseurs d'aujourd'hui.
3- D'accord, mais d'une part, la qualité du service est au rendez-vous, les succursales sont super belles, uniformes partout en province et rend l'expérience de magasinage vraiment plaisante! Ça engage nécessairement des frais supplémentaires. D'autres part, la SAQ dégage tout de même une marge nette d'environ 30-35%, ce qui est faramineux!! Difficile de dire qu'ils font mal leur boulot.
4- Beaucoup moins vrai qu'avant, selon moi, au point où ça ne devrait pas être un critère. Overall, il y a peut-être une légère surprime (genre 5-10% ?) sur d'autres pays producteurs (US, France, etc.), mais de toute façon, ça revient aux contribuables. Je ne veux pas m'avancer dans un débat politique, mais on a un système de centre-gauche qui favorise la répartition de la richesse, et je trouve tout à fait acceptable qu'on paie une légère surprime pour des produits de luxe.

[louich]

Effectivement tes nuances sont à propos mais!

1-C'est probablement moi, le paratonerre à la Loi de Murphy, qui tombe tjr sur un hurluberlu qui est tanné de travailler et qui s'en cr....

2-Là on frappe dans le mille, j'ai demandé d'importer des produits précis comme des produit de masse et dans les deux cas les responsable de l'importation privée ne semble vouloir faire affaire qu'avec des entreprises qui en font que ça et sinon les responsbale des comptes comme DIAGEO par exemple s'en fouttent éperduement quand tu leur demande un produit non disponible ( d'un Talisker 18 ans à un simple captain moragan tatoo)

3-Pour ton propos je suis tou à fait d'accord, le miens faisait référence à ce qui se passe ' dans les bureaux'. Je serait curieux de voir quel est le pourcentage de monde qui ne sont pas directement dans la chaine de valeur dirigée au client. ( lire entre les ligne ceux qui ne parlent jamais au client, mis à part ceux de la logistique car les bouteilles, ca ne bouge pas seul).

4-Je ne suis pas contre payer un peu plus cher mais je tombe régulièrement sur des produits, pour ne pas dire systématiquement, qui sont beaucoup plus cher ici qu'ailleurs.


En final ce que je voulais dire est relativeemnt simple, si l'on gère mieux les coûts administratifs de la SAQ (la quantité de personnel, leur rémunération, les coûts fixes reliées aux différents sites, les bonis de performances pour gérer un monopole, etc.) les bénéfices seraient encore plus grand donc un possibilités soit de remettre encore plus d'argent au gvt ou bedon de descendre les prix et démontrer réellement la performance du modèle et ne plus se faire achaler avec ça.

[konquest]

Bon, je vais ajouter mon grain de sel à 2 cennes.

À mon humble avis le modèle fonctionne en générale au sens où:
1-avec le pouvoir d'achat nous obtenons un meileur cost;
2-le territoire est bien desservit (tsé les boutiells que je voudrait acheter mais qu'il reste seulement dans un obscur coin de la province... lol)
3-les conseillers sont en général bon ( surtout dans l'espace cellier dans mon coin) et courtois quand on les approche.

Par contre le problème du modèle est/sont le(s) suivant :
1-appeller au SAC du courrier vinicole pour s'informer de nos commande et règler certains problèmes et on se fait répondre ( dans mon cas) 100% du temps avec des conneries ridicules
2-tenter de faires des importations privées et on vous prend pour un demeuré avec un ton hautain ( en vous répondant encore une fois des conneries);
3-les coûts de l'administration sont faramineux par rapport à une entreprise de cette taille qui serait privé
4-même si le choix est bon et considérant l'excellent cost de la SAQ, nous payons excesivement cher des produits la plus part du temps. la seule exception à ce point sont les vins de haute gamme. Pour les scotch par exemple les prix sont souvent 30 à 50% plus cher qu'ailleurs (quand ce n,est pas 100% comme pour le Octomore qui sort aujourd'hui) à part quelques exceptions. Le reste du fort a souvent 2 à 10 $ de différence pour la même bouteille....

Au final je ne suis pas contre le monopole mais, il y a clairement grande place à l'amélioration dans la machine et non pas dans les succursales. Oui il y aura toujours des bougonneux sur le plancher qui devraient aller flipper des burgers, mais bon on a tous des mauvaises journées. Par contre quand tu est au SAC tu t'attends à traiter avec des clients et faudrait pas oublier que tu travailles pour lui. Un examen de conscience s'impose à la SAQ pas sur le modèle d'affaires mais sur le comment on le fait attérir et de quelle manière on atteint nos objectifs.

mes .02 cennes....

Les points 1 et 2 ne sont pas des problèmes du modèle de la SAQ mais plutôt des problèmes de gestion de l'équipe de service à la clientèle. C'est possible que ça arrive peu importe la nature de l'entreprise...

Pour ce qui est du point 3, pour ne pas faire comme la commission a fait, est-ce que vous avez des comparables?

[louich]

Ils est relativement clair que le monopole étatique coûte plus chère que si la chose était une entreprise privée de même taille. Par contre avoir des comparables fiables et révélateur serait difficile à obtenir pour quelques raisons simple:
1-Y a t il une autres entreprise privés qui frôle la taille de al SAQ qui oeuvre dans le même domaine en Amérique?
2- Si oui ses état financier sont-ils disponible?


Alors la réponse est non je n'ai pas de comparable, mais pour avoir déja mis mon nez dans quelques aspect du gouvernement, sa gestion et ses coûts, je peux m'avancer sans gêne les yeux fermé...

Blague à part, rendu à une certaine taille, une entreprise doit avoir un contrôle serré sur ses centre de coût p/r à ses centre de profits si elle veut garder un équilibre raisonnable. En réalité, pour la SAQ la chose ne s'applique pas car elle n'a qu'au augmenter ses prix pour faire balancer l'équiation car personne n'a d'alternative mis à part arrêter de consommer le d'alcohol....

[path133]

...1-avec le pouvoir d'achat nous obtenons un meileur cost...

Malheureusement, je ne crois pas que ce point soit valable puisque la SAQ ne fait qu'appliquer un coefficient sur le coût pour déterminer le prix de vente d'un produit et procède par appel d'offres auprès de ses fournisseurs en spécifiant une fourchette de prix.

Par contre, le marketing est sans doute l'un des endroit où les coûts de la SAQ sont beaucoup plus élevés que ceux des autres monopoles de vente d'alcool. Que l'on pense aux catalogues du courrier vinicole (souvent pour des produits en très faible quantité qui se vendraient sans difficulté), aux arrivages Cellier, aux circulaires tchin-tchin et autres trucs, notamment sur les réseaux sociaux.