Agriculture Il fait froid, tout va bien !

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3633
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Agriculture Il fait froid, tout va bien !

Message par 3633 » lun. 08 janv. 2018 10:26

Dans La Presse+ de ce jour: http://plus.lapresse.ca/screens/d87a74c ... ent=Screen

Vin de glace

Le Québec aura une saison exceptionnelle de vin de glace cette année, grâce au froid ! Les conditions ont été parfaites, explique Yvan Quirion, président de l’Association des vignerons du Québec. Le froid intense est arrivé d’un coup en décembre et n’est jamais parti. Résultat : le raisin a gelé sur la vigne et est resté gelé. « Ça va donner un vin de glace parfaitement balancé, dit Yvan Quirion. Ni trop pulpeux ni trop gras ; ni trop acide ni trop sucré. »

Le froid a aussi facilité la vie des viticulteurs qui produisent du vin de glace. Car au Québec, le vin de glace doit être fait à partir de raisins récoltés à la main, dehors. Il faut donc éviter les redoux à tout prix, ce qui donne souvent des frissons aux producteurs qui regardent MétéoMédia chapelet en main. Cette année, leurs prières ont été exaucées : jamais la température n’a trop monté, ce qui aurait mis en péril la production.

Le vin de glace est protégé par une appellation et un cahier des charges qui réglemente la façon dont il doit être produit. Encore peu de vignerons font du vin de glace, soit plus ou moins 10 % des 125 producteurs québécois.

Sur les vignes

Pour ce qui est de la récolte régulière, le couvert de neige protège bien les vignes jusqu’à présent. Les viticulteurs d’ici protègent aussi leurs vignes avec de la toile, ou alors ils les « buttent » avec de la terre. « La bonne nouvelle : on a eu une bonne couverture de neige », dit Frédéric Simon, du vignoble Pinard et filles, qui utilise de la toile et de la paille. En huit ans de pratique, c’est l’amorce hivernale la plus froide que le jeune vigneron a vécue, mais la température sous la toile n’a jamais descendu sous les - 13 degrés. Ce qui est très bien, étant donné que l’entreprise de Magog travaille les vignes européennes, plus sensibles au froid.

Mêmes nouvelles rassurantes dans d’autres vignobles, notamment à L’Orpailleur où Charles-Henri de Coussergues et son équipe viennent de terminer leur production de vin de glace. Tant mieux, car la demande pour le vin québécois explose. « Je crois que l’on va connaître ce que l’Ontario a connu il y a 25 ans », dit M. de Coussergues, qui prédit que la production de vin au Québec va doubler au cours des cinq prochaines années.



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