Une autre très belle soirée passée en agréable compagnie. Le vin c'est du plaisir, mais aussi un prétexte pour le plaisir des rencontres comme celle-là. Comme l'atmosphère de la soirée était décontractée, j'ai négligé de vraiment prendre des notes. J'avais pourtant mes feuilles devant moi... Donc, je me contenterai de brefs commentaires.
Dans la vague de blancs, j'ai vraiment trouvé que le Loosen, à cause de son caractère sucré, n'était pas à sa place, et au contraire de plusieurs, je dois avouer que ce n'est pas vraiment mon style de vin. Bien fait tout de même. Pour ce qui est de l'Effusion, 2006, le nez était déviant à mon sens avec des arômes rebutants pour moi d'acide isovalérique. En bouche toutefois, le vin était agréable. Sans plus. Mon favori a été le Chardonnay, Rustenberg. Très typé Chardonnay boisé avec des arômes de pêche, et d'amandes. Finalement, une déception avec le Viognier, Anakena qui était bouchonné.
Pour l'entre-vin, le Chono, San Lorenzo, 2005, j'ai pensé Chili assez vite (Merlot, Veramonte). Toutefois, par la suite, le vin semblait montrer trop de finesse pour être ce Veramonte. Je n'étais plus sûr non plus qu'il était chilien. Finalement, je suis bien content de son identité, car il m'en reste deux bouteilles dont je vais tester le potentiel de garde.
Pour la vague principale de rouges, mon favori fut le Quintessence de Pesquié. Les vins du Rhône quand c'est bien fait, c'est très bon, et celui-ci l'est. Belle richesse, avec un nez de fraises et une belle texture en bouche. Encore bien jeune, mais déjà bon. Ensuite, le Pinot Noir de Scotchman's Hill est une belle preuve qu'il faut se méfier des préjugés. Le terroir existe aussi dans ce pays, et la péninsule de Bellarine d'où il provient est située à l'extrémité sud du pays et exposée à l'influence maritime et aux vents froids de l'Antatrtique. Ça me fait un peu penser à San Antonio au Chili. Toujours est-il que ce vin est de très belle qualité, équilibré, avec un beau fruit rouge de Pinot, mais aussi un aspect qui me rappellait le Chardonnay de Rustenberg. Était-ce issu du boisé??? Mon troisième favori fut Les Terrasses, 1999. Un vin impeccable, de belle qualité, mais qui n'avait rien de particulier pour lui permettre de se démarquer. Finalement, mes deux derniers, ex-eaquo, furent mon vin, le Gran Lurton, 1999, et le fameux Château Musar, lui aussi un 1999. Le Gran Lurton était encore bien jeune et confirme que les argentins peuvent tenir la route sur de longues périodes, mais malheureusement, l'équilibre espéré n'était pas au rendez-vous. Plutôt rustre comme vin. Sans finesse. Pour ce qui est du Musar, l'aspect phénolé pas évident au départ, a gagné en importance avec le temps, ce qui est venu masquer pour moi le reste du vin qui lui n'était pas mauvais, quoique passablement évolué pour son âge. Ensuite, avec l'arrivée du devin du Temiscamingue
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, on a eu droit en isolé au Saint-Joseph, Clos Cuminaille, de Gaillard. J'ai bien aimé ce vin riche et généreux. Il m'a fait penser à la Syrah, Alpha de Montes au Chili. J'ai alors compris pourquoi dans certaines lectures on évoquait le Rhône nord pour la Syrah, Alpha. J'avais une idée de vins plus restreints pour cette région. Néanmoins, c'est un bon vin, mais au niveau du RQP, je vais prendre le Quintessence bien avant.
Finalement, pour conclure, une offre généreuse des Passédate, soit le vin de glace de Gewurztraminer, 2004 de Palatine Hills. C'est un vin très riche et très sucré. Je pense que le format de 200 ml dans lequel il est vendu lui convient très bien. C'est de la très belle qualité, mais la richesse du nectar fait qu'il faut se limiter au niveau de la portion.
Merci encore aux Passédates et à tous les participants et au plaisir de remettre ça bientôt.
Don Max